D'anciennement transposé (II)
Poème de MAX ELSKAMP
Je n'ai plus de ville, Elle est soûle Et pleine de coeurs renégats, Aux tavernes de Golgotha, J'en suis triste jusqu'à la mort ; Je n'ai plus de ville, Elle est soûle.
Mon Dimanche est mort pour de bon ; Dans les armoires de mes torts Mes robes ont changé de ton, Vides, les robes de ma mort Sont mortes et pour tout de bon.
Et sont mortes les bienaimées ; Et ma seule religion, Aux huiles d'extrêmeonction, Va mourir loin des bienaimées ; La mort meurt et les bienaimées.
Et tout vit, pour que bien s'annule La chair dans les robes qui brûlent, Où les baisers même sont mal ; Et tout vit, pour que bien s'annule La chair dans les robes qui brûlent.
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