extraits de Renverse du souffle
Poème de Paul Celan
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Noirs comme la blessure de souvenir, les yeux fouillent et te cherchent dans le pays de couronne mordu à blanc par des dents de cœur, qui est toujours notre lit : c’est par ce puits creusé que tu dois venir – tu viens. Dans le sens de semence la mer t’étoile, au plus intime, à jamais. Donner des noms a une fin, sur toi je jette mon destin. *** Sous la peau de mes mains cousu : ton nom consolé avec des mains. Quand je pétris la motte d’air, notre nourriture, la lueur de lettres passée par le pore ouvert-délirant la surit. |
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