Extraits
Poème de Abdourahman Waberi
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Une petite amphore remplie d’eau
Pour les ablutions rituelles Dans le creux d’une vallée aride Dans la joie du jour commençant Dans le bruit et la germination du temps je n’ai rien à moi – sauf la crainte de Dieu C’est Dieu qui pourvoit à la vie Qu’Il m’a donnée Jusqu’à mon heure ultime Où il ne fera point nuit ...................................................... Comme un papillon de nuit Qui se jette Avec joie sur la flamme Là où les étoiles brillent Qu’en diagonale de nous ................................................. Allah Al-lah A----llah Les deux syllabes Répétées à l’envi Un nom Ouvreur de vies Allah Al-lah A----llah Sortir la tête du sommeil est une corvée Si l’âme ne quête pas la lumière Et les guerres à l’intérieur de soi ............................................................ Arif Le Connaissant La grandeur est sa cape L’immensité sa soif Une graine de moutarde Son orgueil ......................................................... De Cheikna On a retenu la leçon Il a dit Abaisse-toi et tu ressembleras A la pleine lune Dont les gens ne voient Que le reflet dans l’eau Ne soit pas Arrogant comme la fumée Qui s’élève dans le ciel Alors qu’elle n’est qu’un produit De la terre ...................................................................... Le chien de mon for intérieur est là couché devant le chenil de la vie Nu tel le nourrisson Qui attend tout de nous |
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