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Ses pieds sont donc percez (comme il avait predit)
Poème de JEAN DE LA CEPPÈDE












Ses pieds sont donc percez (comme il avait predit)
Percée est sa main gauche : et sa droite est percée :
Sa peau, par trop tenduë, est par tout crevacée :
Et ses os sont comptez par ce peuple maudit.

Or nos durs Circoncis craignans qu'il ne rendit
L'esprit auparavant que la Croix fut dressée
S'escrient qu'on l'esleve : et la troupe amassée
Des sergens, des bourreaux à cela se roidit.

Ces impiteux ouvriers, dépitez qu'on les tance,
Attrainent brusquement cette lourde potence
Pour du creux préparé le bas bout approcher :

Puis la levant debout, la pointe on precipite
Si roide dans ce trou creuzé sur le rocher
Que le coup s'en va bruire au centre du Cocyte.





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