DANS MA MEMOIRE
Elle habitait le soir le fond de ma mémoire
Et venait me border avant de m’endormir
Pour ressortir la nuit quand elle est toute noire.
En écrivant ces mots pour bâtir une histoire
Ce fantôme un moment me donna le désir
Sur le parcours feutré qui me mène au plaisir.
En l’air, les yeux rivés sur l’ange du plaisir
Qui s’évadait un peu des flots de ma mémoire
En faisant ressentir les odeurs du désir.
Elle hante mon sommeil au seuil de m’endormir
Oubliant les regrets de notre vieille histoire
Quand la couche a plongé dans la profondeur noire.
Retrouvant ces endroits où trône une ombre noire
Après avoir couru les chemins du plaisir
En posant les jalons qui firent notre histoire.
Mais j’aurai beau fouillé les coins de ma mémoire
Les rêves reviendront, si je peux m’endormir,
Illuminer parfois ces instants, ce désir.
J’ai revu les ébats que m’offrit le désir.
Enivrant, son parfum rempli la chambre noire
Il me colle à la peau quand je veux m’endormir.
Elle a su réveiller les feux de mon plaisir
Que j’avais camouflé dans ma pauvre mémoire
En éludant déjà les pans de notre histoire.
Ce film inachevé, qui consume l’histoire
Où le chagrin d’amour est un hymne au désir,
S’est égaré d’un coup au creux de ma mémoire.
Tous ces lits partagés sous cette étoile noire
Se gavent aujourd’hui des restes de plaisir
Dans l’oubli d’un passé qui voudrait s’endormir.
Lorsque mon corps enfin arrive à s’endormir
Il estompe d’un trait cet amour, cette histoire
Les mettant au placard des vieux jours de plaisir
Qui filent sans souci sur l’onde du désir
Pour couler doucement au bord de cette eau noire
Et disparaitre ainsi du cœur de ma mémoire.
Avant de m’endormir, aux notes du désir
Je chante mon histoire et la chanson bien noire
Du fantôme plaisir habitant ma mémoire.
jc blondel
Elle habitait le soir le fond de ma mémoire
Et venait me border avant de m’endormir
Pour ressortir la nuit quand elle est toute noire.
En écrivant ces mots pour bâtir une histoire
Ce fantôme un moment me donna le désir
Sur le parcours feutré qui me mène au plaisir.
En l’air, les yeux rivés sur l’ange du plaisir
Qui s’évadait un peu des flots de ma mémoire
En faisant ressentir les odeurs du désir.
Elle hante mon sommeil au seuil de m’endormir
Oubliant les regrets de notre vieille histoire
Quand la couche a plongé dans la profondeur noire.
Retrouvant ces endroits où trône une ombre noire
Après avoir couru les chemins du plaisir
En posant les jalons qui firent notre histoire.
Mais j’aurai beau fouillé les coins de ma mémoire
Les rêves reviendront, si je peux m’endormir,
Illuminer parfois ces instants, ce désir.
J’ai revu les ébats que m’offrit le désir.
Enivrant, son parfum rempli la chambre noire
Il me colle à la peau quand je veux m’endormir.
Elle a su réveiller les feux de mon plaisir
Que j’avais camouflé dans ma pauvre mémoire
En éludant déjà les pans de notre histoire.
Ce film inachevé, qui consume l’histoire
Où le chagrin d’amour est un hymne au désir,
S’est égaré d’un coup au creux de ma mémoire.
Tous ces lits partagés sous cette étoile noire
Se gavent aujourd’hui des restes de plaisir
Dans l’oubli d’un passé qui voudrait s’endormir.
Lorsque mon corps enfin arrive à s’endormir
Il estompe d’un trait cet amour, cette histoire
Les mettant au placard des vieux jours de plaisir
Qui filent sans souci sur l’onde du désir
Pour couler doucement au bord de cette eau noire
Et disparaitre ainsi du cœur de ma mémoire.
Avant de m’endormir, aux notes du désir
Je chante mon histoire et la chanson bien noire
Du fantôme plaisir habitant ma mémoire.
jc blondel