UN ETRANGE TABLEAU
Lorsque la nuit étend son cortège de brume
Une pale lueur éclaire mon bureau
Elle suit le tracé que nous décrit la plume
Sur le papier noirci qui fera mon tableau.
Près du rivage gris s’étire l’horizon
Dans le cercle orangé d’un soleil qui rallume
Tous les reflets d’argent que façonne l’écume
Offrant à mon regard un décor de saison.
L’image de la mer nous invite au voyage
A déguster le temps sans perdre la raison
Le rêve devient fou sur la petite plage
Quand il sort le désir de sa triste prison.
Le dessin se bâtit sous les coups de fusain
Que lui donnent parfois les gestes de la main
En laissant des couleurs sur un morceau de toile.
Le peintre avait dans l’œil ce petit coin de ciel
Il suivait le parcours de cette étrange étoile
En faisant une esquisse, un monde virtuel.
A la fin du travail en soulevant le voile
Il laisse deviner ce beau charme pervers
Que les couleurs ont mis sur son vieil univers.
Lorsque la nuit étend son cortège de brume
Une pale lueur éclaire mon bureau
Elle suit le tracé que nous décrit la plume
Sur le papier noirci qui fera mon tableau.
Près du rivage gris s’étire l’horizon
Dans le cercle orangé d’un soleil qui rallume
Tous les reflets d’argent que façonne l’écume
Offrant à mon regard un décor de saison.
L’image de la mer nous invite au voyage
A déguster le temps sans perdre la raison
Le rêve devient fou sur la petite plage
Quand il sort le désir de sa triste prison.
Le dessin se bâtit sous les coups de fusain
Que lui donnent parfois les gestes de la main
En laissant des couleurs sur un morceau de toile.
Le peintre avait dans l’œil ce petit coin de ciel
Il suivait le parcours de cette étrange étoile
En faisant une esquisse, un monde virtuel.
A la fin du travail en soulevant le voile
Il laisse deviner ce beau charme pervers
Que les couleurs ont mis sur son vieil univers.