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je laisse aller ma plume(couronne de sonnet)

Posté par jc-blondel, 17 septembre 2011 · 400 visite(s)

Couronne de sonnet n°3

JE LAISSE ALLER MA PLUME

1 : dans le monde des mots

2 : pour enivrer les cœurs

3 : tous ces bonheurs perdus

4 : sur le fer de l’enclume

5 : je pousse le rideau

6 : les plaisirs assidus

7 : des malentendus

8 : un amour qui s’allume

9 :l’aubade d’un printemps

10 : son formidable fruit

11 : de divines caresses

12 : Mon timide refrain

13 : de joyeuses princesses

14 : pour donner du soleil

15 : je laisse aller ma plume












DANS LE MONDE DES MOTS

Dans le monde des mots je laisse aller ma plume

Pour raconter le feu qui parfois me consume

Sur le parcours feutré des rimes d’un sonnet.

Quand l’encre de velours s’étale sur la page.

Je dépose mes vers dans l’onde du regret

En voyant revenir la peur et l’amertume

Quand mon regard le soir sur la plage s’embrume

Emportant par le vent le souffle du secret

Quand l’encre de velours s’épanche sur la page.

Sur le papier noirci, le vieux crayon voyage

Ecrivant des refrains souvent inattendus

Au gré d’une chanson que l’on offre en partage

Qui viendra nous griser par sa course sauvage

Pour enivrer les cœurs des rêves défendus.

POUR ENIVRER LES CŒURS

Pour enivrer les cœurs de rêves défendus

Je pourrais chahuter tous vos appas de femme

Lorsque minuit revient pour chavirer votre âme

Dans l’enfer rougissant des songes ambigus.

Je laisse à mon esprit ce combat dérisoire

Qui ne dit pas son nom tant il est illusoire

En trouvant du plaisir sous le satin des draps.

Je profite gourmand de ces instants magiques

Que m’offrent les amours dans ce monde ici bas

Pour gouter la douceur de rondeurs magnifiques.

Je place sans soucis loin des malentendus

Parmi les courants d’air d’un vent frais qui réclame

Son comptant de désir. Pour évincer le drame

J’écarte du chemin tous ces bonheurs perdus.

TOUS CES BONHEURS PERDUS

J’écarte du chemin tous ces bonheurs perdus

Laissant aux souvenirs un coin dans ma mémoire

Pour écrire à nouveau loin des sous entendus.

Je bâtis doucement une nouvelle histoire

En mettant des couplets au bout de mon refrain

Pour chanter mon amour dans le petit matin.

Comme un prince d’hier sans répit je m’assume

Délaissant les malheurs aux placards de l’ennui

Je fais pour ma princesse un tout petit abri

Où l’odeur du désir sans regret nous parfume.

Lorsque le vent d’été viendra chasser la brume

Pour éclairer le temps des lueurs d’infini

Je forgerai des mots sur un vieil établi

En ciselant mes vers sur le fer de l’enclume.

SUR LE FER DE L’ENCLUME

En ciselant mes vers sur le fer de l’enclume

Je donne à mes rondeaux de sublimes refrains

En laissant mes crayons à ses tendres desseins

Pour suivre le chemin qu’écrit mon porte plume.

La chanson s’en ira remonter le volume

Sur les notes d’un soir venant des clavecins

De ce Mozart d’un jour sous quelques baldaquins

Où le chanteur parfois dans le noir s’accoutume.

Je surfe sur des mots filant en continu

Sur le papier jauni d’un songe reconnu

Qu’emportera la mer sur son reflet d’écume.

La rime existera sur des vers inédits

Pour aller conquérir ces rêves interdits

Je pousse le rideau de ces lambeaux de brume.

JE POUSSE LE RIDEAU

Je pousse le rideau de ces lambeaux de brume

Pour colorer de bleu ce rêve d’avenir

Estompant pour longtemps le gris de l’amertume.

Je dessine le temps du songe en devenir

En mettant quelques mots sous un trait de rature

Je laisse pour demain mon besoin d’aventure.

Comme un bateau je vogue au gré de l’océan

Dans ce grand livre ouvert que donne l’existence

En allumant le noir rempli par le silence

Par les quelques clartés du fond du firmament

Je poursuis mon parcours sur des sentiers battus

Pour accrocher l’amour au bout de vos dentelles

Du rempart de vos corps mes tendres demoiselles

Pour assouvir l’été les plaisirs assidus.

LES PLAISIRS ASSIDUS

Pour assouvir l’été les plaisirs assidus

Je cherche le chemin de la blanche dentelle

Pour venir découvrir chez ma douce infidèle

Tout au fond de son lit ses charmes éperdus.

Au grand bal de l’amour nous sommes descendus

Quand le désir coquin par nos pores ruisselle

Il brille par instant la petite étincelle

Qui remet dans nos cœurs des rêves ingénus.

Dans l’ombre de la nuit, un élan de tendresse

Laissera mes dix doigts oser une caresse

Dans la douceur des draps sur nos corps étendus.

Dans le petit matin quand le brouillard s’efface

Assis dans le boudoir tout seul devant ma glace

Je remonte le temps de nos malentendus.

DES MALENTENDUS

Je remonte le temps de nos malentendus

Pour éteindre les feux d’un mauve crépuscule

Où l’horizon s’en va comme un vieux funambule

Danser sur un nuage et ses longs fils tendus.

Vagabond d’un plaisir qui part en promenade

Sur des chemins déserts plongés dans la panade

En gardant mes espoirs pour mes prochains matins.

En notant quelques mots de ma belle écriture

Je laisse au jour nouveau le gout à l’aventure

Pour changer les couleurs de ce monde incertain.

Oubliant sans regret ces parfums d’amertume

Je poursuis le désir jusqu’au bout de la nuit

Où j’espère trouver ce regard qui séduit

Pour réveiller l’émoi d’un amour qui s’allume.

UN AMOUR QUI S’ALLUME

Pour réveiller l’émoi d’un amour qui s’allume

Je laisse le désir guider mon porte plume

Sur les chemins lignés de la page bonheur

Donnant à la tendresse, un billet un voyage.

Paragraphes feutrés d’un monde de douceur

Qui s’écrivent le soir en prenant du volume

Pour offrir sans regret dans les diners du cœur

Le nectar d’un plaisir sucré sans amertume.

La tendresse est souvent le début d’un voyage.

En allant rechercher au fond de son corsage

La saveur d’un amour qui s’égoutte sans bruit

Mes doigts pourront toujours accoster sur sa plage

Où va se fredonner sous le vert de l’ombrage

L’aubade d’un printemps qui file dans la nuit.

L’AUBADE D’UN PRINTEMPS

L’aubade d’un printemps qui file dans la nuit

La musique du vent la fredonne en sourdine

Et son refrain joyeux est comme une routine

Qui viendra bousculer les remparts de l’ennui.

Lorsque le noir revient c’est le jour qui s’enfuit

Laissant sur l’horizon une couleur sanguine

Pour donner aux amants une humeur libertine

Quand sonnent au clocher douze coups de minuit.

Le mélange des peaux dans une sérénade

Offrira pour l’amour une folle ballade

Sur l’air d’une chanson qui toujours nous séduit.

Sur des chemins frileux, l’onde de la caresse

Me permet de gouter ce regain de tendresse

En cueillant sur un corps son formidable fruit.

SON FORMIDABLE FRUIT

En cueillant sur un corps son formidable fruit

Le festin de l’amour s’invitait à ma table

Allumant ses lueurs pour briller dans la nuit.

Cet instant magnifique a tout du formidable

Quand mes doigts égarés vont sillonner la peau

De la belle endormie auprès de son trousseau.

En laissant de côté mes pleurs et mes détresses

Je poursuis mon chemin mes rêves d’amoureux

En goutant sans façon les appas merveilleux

De la brune qui vient réveiller mes promesses.

Je nage à m’y noyer dans de folles paresses

Sur le flot d’un regard et c’est miraculeux

De rêver dans les bras d’une fille aux beaux yeux

Pour gaver mon désir de divines caresses.

DE DIVINES CARESSES

Pour gaver mon désir de divines caresses

Les baisers échangés par nos douces promesses

Viendront nous abreuver du nectar du bonheur

Nous promettant ainsi chaque soir un voyage.

En savourant enfin ces instants de douceur

Qui mettront des couleurs à toutes nos promesses

Je laisse aller la nuit dans toute sa lenteur

Pour dépenser ici mon trop plein de tendresse

En offrant quelque part un étrange voyage.

Je poursuis mon chemin et ma course sauvage

Qui m’emmène toujours vers un autre matin

Lorsque le vent d’hiver nous invite au naufrage

Pour calmer mes effrois sous le feu de l’orage

Je chante sans façon mon timide refrain.

MON TIMIDE REFRAIN

Je chante sans façon mon timide refrain

Laissant se promener mes mots sur la lagune

J’envoyais ma chanson par le vent sur la dune

Lorsque le noir guettait le retour du matin.

Quelques notes la nuit repartent en voyage

Elles feront danser les dames sur la plage

Pour retrouver parfois des rêves égarés.

Dans l’ombre chaque soir, par une mandoline

Résonne la rengaine elle chante en sourdine

Le chant d’un troubadour, songe des temps passés.

En revenant chez nous parfois sans allégresse

Elle ouvre à nos désirs les portes du frisson

Le souffle des plaisirs qu’on prend à l’unisson

Dans les bras langoureux de joyeuses princesses.

DE JOYEUSES PRINCESSES

Dans les bras langoureux de joyeuses princesses

Dégustant ce festin sous le drap de nos lits

En surfant quelque part sur d’autres interdits

Dans les ébats feutrés de nos folles caresses.

Fini les soirs maudits de toutes nos détresses

Où les plaisirs n’ont plus le gout des inédits

Mais ils nous reviendront en de tendres délits

Car l’amour a tenu ses sublimes promesses.

Sous le ciel éclairé des étoiles la nuit

Le parfum du bonheur s’exhale sans un bruit

Pour bâtir l’écheveau d’un rêve qui s’installe.

Je poursuis le chemin que trace le destin

Lorsque l’amour revient de sa tendre cavale

Pour donner du soleil à mon prochain matin.

POUR DONNER DU SOLEIL

Pour donner du soleil à mon prochain matin

J’inviterai l’été pour calmer les orages

En colorant de bleu tous le gris des orages

Pour offrir aux saisons ce superbe festin.

Lorsque la nuit revient danser au crépuscule

En noircissant parfois la frêle majuscule

Dans les vers d’un rondeau perdu dans ses regrets.

Sur mon bureau de bois mon crayon s’illumine

Libérant les couplets d’une ronde coquine

Où des phrases seront parade de secrets.

Je range aux souvenirs les temps de l’amertume

Dans l’armoire aux secrets au fond de l’univers

En trouvant dans l’éden des paradis ouverts

Dans le monde des mots je laisse aller ma plume.

JE LAISSE ALLER MA PLUME

Dans le monde des mots je laisse aller ma plume

Pour enivrer les cœurs de rêves défendus

J’écarte du chemin tous ces bonheurs perdus

En ciselant mes vers sur le fer de l’enclume.

Je pousse le rideau de ces lambeaux de brume

Pour assouvir l’été les plaisirs assidus

Je remonte le temps de nos malentendus

Pour réveiller l’émoi d’un amour qui s’allume.

L’aubade d’un printemps qui file dans la nuit

En cueillant sur un corps son formidable fruit

Pour gaver mon désir de divines caresses.

Je chante sans façon mon timide refrain

Dans les bras langoureux de joyeuses princesses

Pour donner du soleil à mon prochain matin.

jc blondel





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