EN ECOUTANT LA MER
En écoutant la mer me conter ces voyages
Je me suis pris parfois pour un de ses marins
Qui découvrit un jour ces merveilleux rivages
Dans l'aurore feutrée et douce d'un matin.
Le vaillant conquérant vagabond des tropiques
Qui chercha le pays où nul ne mis le pied
Pour planter le drapeau, ses aigles magnifiques
Sur le piton là-haut qui lui sert de sommet.
Navigateurs futés craignant la solitude
Des chemineaux errants sur tous les océans
Qui changent chaque jour de point, de latitude
Luttant contre le temps et les frasques du vent.
En écoutant la mer et sa chaude musique
Un instant j’eus l'envie amusée de partir
De glisser sur l'écume et toucher l'Amérique
De me fabriquer seul un rêve un souvenir.
En écoutant la mer me conter ces voyages
Je me suis pris parfois pour un de ses marins
Qui découvrit un jour ces merveilleux rivages
Dans l'aurore feutrée et douce d'un matin.
Le vaillant conquérant vagabond des tropiques
Qui chercha le pays où nul ne mis le pied
Pour planter le drapeau, ses aigles magnifiques
Sur le piton là-haut qui lui sert de sommet.
Navigateurs futés craignant la solitude
Des chemineaux errants sur tous les océans
Qui changent chaque jour de point, de latitude
Luttant contre le temps et les frasques du vent.
En écoutant la mer et sa chaude musique
Un instant j’eus l'envie amusée de partir
De glisser sur l'écume et toucher l'Amérique
De me fabriquer seul un rêve un souvenir.
Je suis encore plus exigeant sur la forme, je proscris l'assonance : la difficulté des mots renforcent la pensée poétique, elle devient écriture automatique, le cerveau trouve les mots mais les mots tirent et attirent le cerveau dans les méandres qu'ils ont choisi ; indépendants, ils choisissent leur propre vie, leurs propres histoires : comme les personnages d'un roman, ils imposent leur histoire, leur avenir, leur destin.
J'arrête là, une arête a bloqué ma plume ; je rêve encore des poissons qui n'étaient pas carrés !
FMR