SUR LE MUR
Sur le mur défraîchi de cet hôtel de passe
Trônait dans le couloir aux pieds de l’escalier
Un bien joli tableau dans un cadré doré
Vestige d’un passé qui doucement s’efface.
Ce minois déposé sur la toile au pinceau
Par ce peintre d’un soir venu pour un voyage
Au pays du satin et du rêve volage
Sans le souci d’un demain bien au chaud.
La belle est loin déjà voguant dans d’autres mondes
Perdue sans un regret dans la mémoire enfouie
De ces amants d’un jour rêveur d’interdit
Qui t’ont croisé la nuit sur leurs routes immondes.
Ton passage est marqué, c'est pour l’éternité
Sur la toile jaunie où reste ton visage
Sur le mur défraîchi d’un vieil hôtel sans âge
Où tu vendais le soir tes charmes dénudés.
Sur le mur défraîchi de cet hôtel de passe
Trônait dans le couloir aux pieds de l’escalier
Un bien joli tableau dans un cadré doré
Vestige d’un passé qui doucement s’efface.
Ce minois déposé sur la toile au pinceau
Par ce peintre d’un soir venu pour un voyage
Au pays du satin et du rêve volage
Sans le souci d’un demain bien au chaud.
La belle est loin déjà voguant dans d’autres mondes
Perdue sans un regret dans la mémoire enfouie
De ces amants d’un jour rêveur d’interdit
Qui t’ont croisé la nuit sur leurs routes immondes.
Ton passage est marqué, c'est pour l’éternité
Sur la toile jaunie où reste ton visage
Sur le mur défraîchi d’un vieil hôtel sans âge
Où tu vendais le soir tes charmes dénudés.