LE PEINTRE DES MOTS
Le peintre sans crayon s’invente des voyages
Il se crée quelquefois d’étranges paysages
Sur le blanc du plafond il a refait un monde
Qui s’estompe déjà quand filent les secondes.
Il dévoile des traits sous des lignes de mots
Peignant un univers qu’il façonne sans trêve
Il y met des couleurs et se fabrique un rêve
Qu’il dépose d’un coup sur le blanc d’un tableau.
Un vieux rouge glissé sur un marron foncé
Fait revenir le vert de sa vieille espérance
A côté de son bleu, le jaune dit ocré
Reflète sur de l’eau, s’impose avec aisance.
Les marques du fusain sont des ombres posées
Sous l’alphabet désert du pète sans muse
Avant de resurgir sur le bord d’une idée
Quand la rime à l’instant trouve un jeu qui l’amuse.
Le peintre sans crayon s’invente des couleurs
Des nuances à lui, ce monde imaginaire
Qui lui suffit un temps, qui ne fait que lui plaire
Car les mots sont pour lui, l’image de son cœur.
Le peintre sans crayon s’invente des voyages
Il se crée quelquefois d’étranges paysages
Sur le blanc du plafond il a refait un monde
Qui s’estompe déjà quand filent les secondes.
Il dévoile des traits sous des lignes de mots
Peignant un univers qu’il façonne sans trêve
Il y met des couleurs et se fabrique un rêve
Qu’il dépose d’un coup sur le blanc d’un tableau.
Un vieux rouge glissé sur un marron foncé
Fait revenir le vert de sa vieille espérance
A côté de son bleu, le jaune dit ocré
Reflète sur de l’eau, s’impose avec aisance.
Les marques du fusain sont des ombres posées
Sous l’alphabet désert du pète sans muse
Avant de resurgir sur le bord d’une idée
Quand la rime à l’instant trouve un jeu qui l’amuse.
Le peintre sans crayon s’invente des couleurs
Des nuances à lui, ce monde imaginaire
Qui lui suffit un temps, qui ne fait que lui plaire
Car les mots sont pour lui, l’image de son cœur.