SUR UNE PAGE BLANCHE
Quelques mots déposés sur une page blanche
Au bazar des non dits dans le noir de l’absence
Des souvenirs qui vont chercher dans le silence
Cet amour délaissé qui glisse sur sa planche.
C’est un oiseau meurtri descendu de sa branche
Dans le gel d’un printemps sans espoir de pitance
Comme un cœur égaré qui se sent en partance
Sur le chemin désert d’un malheureux dimanche.
Aubade d’un printemps triste déconfiture
Les mains ne trouvent plus sur le bord de leur couche
Le désir des corps et les mots dans leur bouche
Qui avaient mis le feu dans leur belle aventure.
Dans ces mornes saisons quand le brouillard s’épure
Dans le petit matin elle est froide la douche
Le plaisir met les bouts quand plus rien ne le touche
Quand le rêve est cassé, quand le regret perdure.
L’habitude parfois dicte sans impudence
Ces quelques mots écrits sur une page blanche
Mouillée par le chagrin d’une larme qui s’épanche
Pour un amour défait qui n’a pas eu de chance.
Quelques mots déposés sur une page blanche
Au bazar des non dits dans le noir de l’absence
Des souvenirs qui vont chercher dans le silence
Cet amour délaissé qui glisse sur sa planche.
C’est un oiseau meurtri descendu de sa branche
Dans le gel d’un printemps sans espoir de pitance
Comme un cœur égaré qui se sent en partance
Sur le chemin désert d’un malheureux dimanche.
Aubade d’un printemps triste déconfiture
Les mains ne trouvent plus sur le bord de leur couche
Le désir des corps et les mots dans leur bouche
Qui avaient mis le feu dans leur belle aventure.
Dans ces mornes saisons quand le brouillard s’épure
Dans le petit matin elle est froide la douche
Le plaisir met les bouts quand plus rien ne le touche
Quand le rêve est cassé, quand le regret perdure.
L’habitude parfois dicte sans impudence
Ces quelques mots écrits sur une page blanche
Mouillée par le chagrin d’une larme qui s’épanche
Pour un amour défait qui n’a pas eu de chance.