CREVER
Crever dans un lit blanc sans un recours possible
Se battre sans merci pour la sauver sa peau
Face à la maladie au sourire impassible
Qui sait bien qu’elle aura toujours le dernier mot.
Déjà ce froid matin estompe l’avenir
D’un voile incandescent sur la beauté fatale
De la sournoise mort qui dans l’heure à venir
Veux emmener ma vie dans sa course infernale.
Attendre le moment si cruel du départ
De quitter sans regret, sans peur, sans amertume
Ce monde des vivant en laissant quelque part
Un rêve inachevé dans un lambeau de brume.
Crever dans un lit blanc, mettre le point final
Au voyage trop court pour un homme sur la terre
Pour donner rendez-vous dans ce désert brutal
Aux âmes du passé dans le froid cimetière.
Crever dans un lit blanc sans un recours possible
Se battre sans merci pour la sauver sa peau
Face à la maladie au sourire impassible
Qui sait bien qu’elle aura toujours le dernier mot.
Déjà ce froid matin estompe l’avenir
D’un voile incandescent sur la beauté fatale
De la sournoise mort qui dans l’heure à venir
Veux emmener ma vie dans sa course infernale.
Attendre le moment si cruel du départ
De quitter sans regret, sans peur, sans amertume
Ce monde des vivant en laissant quelque part
Un rêve inachevé dans un lambeau de brume.
Crever dans un lit blanc, mettre le point final
Au voyage trop court pour un homme sur la terre
Pour donner rendez-vous dans ce désert brutal
Aux âmes du passé dans le froid cimetière.
Naissance, vieillesse,
Maladie, mort,
Malgré notre détresse,
Rythment notre sort,
Le cycle de l'humanité.
Voilà la sérénité,
La clé du bonheur,
Que nous apprit le Bouddha
Plus de deux mille ans déjà.
Alors cueille la fleur
De nos âges,
Oubliant leurs ravages,
La paix au cœur.
Bon courage !
Dông Phong