NAUFRAGE DU DESIR
Naufragé du désir traînant sa solitude
Sur l’écume du temps tel un boulet de fer
A force de chercher un peu par lassitude
Il trouva son Eden aux portes de l’enfer
Il a coulé son cœur aux récifs habitude
Il a perdu les feux des phares du plaisir
En s’égarant là-bas sous l’autre latitude
Son équateur à lui demeure un souvenir.
Il a vogué longtemps sur ces drôles de tropiques
Capricorne et cancer pour lui dans le matin
Sont des seins blancs durci sous les poignes lubriques
D’un éros maladroit qui reste sur sa faim.
Son attraction a lui ses pôles de tendresse
Se perdent quelquefois se chantent au féminin
Les dames sont pour lui de superbes déesses
Qui fabriquent parfois un ciel sur son destin.
Naufragé du désir traînant sa solitude
Sur l’écume du temps tel un boulet de fer
A force de chercher un peu par lassitude
Il trouva son Eden aux portes de l’enfer
Il a coulé son cœur aux récifs habitude
Il a perdu les feux des phares du plaisir
En s’égarant là-bas sous l’autre latitude
Son équateur à lui demeure un souvenir.
Il a vogué longtemps sur ces drôles de tropiques
Capricorne et cancer pour lui dans le matin
Sont des seins blancs durci sous les poignes lubriques
D’un éros maladroit qui reste sur sa faim.
Son attraction a lui ses pôles de tendresse
Se perdent quelquefois se chantent au féminin
Les dames sont pour lui de superbes déesses
Qui fabriquent parfois un ciel sur son destin.