MADAME AMERTUME
Elle est là chaque nuit, me guettant dans le noir
Chimère me venant du fond de ma mémoire
Vieille hydre qui viendrai bousculer mes espoirs
En brunissant l’azur du ciel de mon histoire.
Elle est là qui s’en vient chahuter mon sommeil
En habillant mon lit de sordides images
Comme un film défait obsédant mon réveil
Après avoir détruit mes rêves, mes mirages.
Elle est là, se drapant d’un vieux brouillard perfide
Pour égarer mes pas sur des chemins déserts
Elle me nargue ainsi de ses beaux yeux pervers
En rendant mon bonheur terne, gris, triste et vide.
Elle est là, chaque soir, vêtue d’incertitude
La traîne de sa robe à la douce blancheur
D’une âme qui revient accompagner mon cœur
Sur des rivages fous baignés de solitude.
Elle est là, quelquefois, sous ses airs de charogne
Pour éreinter l’amour, pour briser le plaisir
Devenant quelque part la sordide gigogne
Qui gâche les appas d’un sublime désir.
Elle est là, désormais, habitant mon envie
Tel un ange vêtu de ces lambeaux de brume
Hantant mon horizon tout au long de ma vie
Présente elle est là, c’est Madame amertume.
Elle est là chaque nuit, me guettant dans le noir
Chimère me venant du fond de ma mémoire
Vieille hydre qui viendrai bousculer mes espoirs
En brunissant l’azur du ciel de mon histoire.
Elle est là qui s’en vient chahuter mon sommeil
En habillant mon lit de sordides images
Comme un film défait obsédant mon réveil
Après avoir détruit mes rêves, mes mirages.
Elle est là, se drapant d’un vieux brouillard perfide
Pour égarer mes pas sur des chemins déserts
Elle me nargue ainsi de ses beaux yeux pervers
En rendant mon bonheur terne, gris, triste et vide.
Elle est là, chaque soir, vêtue d’incertitude
La traîne de sa robe à la douce blancheur
D’une âme qui revient accompagner mon cœur
Sur des rivages fous baignés de solitude.
Elle est là, quelquefois, sous ses airs de charogne
Pour éreinter l’amour, pour briser le plaisir
Devenant quelque part la sordide gigogne
Qui gâche les appas d’un sublime désir.
Elle est là, désormais, habitant mon envie
Tel un ange vêtu de ces lambeaux de brume
Hantant mon horizon tout au long de ma vie
Présente elle est là, c’est Madame amertume.