LA COURSE DE LA PLUME
J’aurai vraiment aimé laisser courir ma plume
Sur la ligne bleutée où s’étalent les mots
Pour donner des couleurs aux plus jolis tableaux
Pour effacer cette encre aux relents d’amertume
Qui parfois m’obligeait à tirer les rideaux
Sur les matins d’hiver enrubannés de brume.
Le soleil déchirait quelques lambeaux de brume
Pour venir éclairer la pointe de ma plume
Dormant dans l’encrier près des rouges rideaux
Attendant que ma muse ajoute quelques mots
A mes tristes couplets teintés par l’amertume
Qui noircit sans arrêt le fond de mes tableaux.
Mon crayon s’en allait refaire les tableaux
Estompant sans façon tous les accents de brume
Qu’avait laissé fleurir cette folle amertume
Qui transpirait parfois sous le noir de ma plume.
Son écriture parlait au fil de tous ces mots
A son bonheur caché sous le pan des rideaux.
Sur mon amour d’antan je ferme les rideaux
En gommant tous leurs traits sur le lin des tableaux
Pour aller remplacer partout, ces mauvais mots
Qui plongèrent mon cœur sous un écran de brume.
Alors je laisserai se balader ma plume
Pour faire des chansons à bannir l’amertume.
Au rang des souvenirs je range l’amertume
En la dissimulant derrière les rideaux
J’offrirai de l’espoir, du désir à ma plume
En teintant de nouveau le sombre des tableaux
Pour enlever d’un coup tous les morceaux de brume
Pour donner à mes vers la force de ses mots.
Sur le papier jauni je dessine mes mots
Pour renvoyer ailleurs cette dame amertume
Dans son enfer secret, sous son manteau de brume.
Je pourrais désormais entrouvrir les rideaux
Pour laisser le fusain refaire ses tableaux
Comme un peintre d’hier à l’aide de sa plume.
J’utilise des mots pour ouvrir les rideaux
Et laisser l’amertume à ses mornes tableaux
En sortant de la brume un écrit à la plume.
J’aurai vraiment aimé laisser courir ma plume
Sur la ligne bleutée où s’étalent les mots
Pour donner des couleurs aux plus jolis tableaux
Pour effacer cette encre aux relents d’amertume
Qui parfois m’obligeait à tirer les rideaux
Sur les matins d’hiver enrubannés de brume.
Le soleil déchirait quelques lambeaux de brume
Pour venir éclairer la pointe de ma plume
Dormant dans l’encrier près des rouges rideaux
Attendant que ma muse ajoute quelques mots
A mes tristes couplets teintés par l’amertume
Qui noircit sans arrêt le fond de mes tableaux.
Mon crayon s’en allait refaire les tableaux
Estompant sans façon tous les accents de brume
Qu’avait laissé fleurir cette folle amertume
Qui transpirait parfois sous le noir de ma plume.
Son écriture parlait au fil de tous ces mots
A son bonheur caché sous le pan des rideaux.
Sur mon amour d’antan je ferme les rideaux
En gommant tous leurs traits sur le lin des tableaux
Pour aller remplacer partout, ces mauvais mots
Qui plongèrent mon cœur sous un écran de brume.
Alors je laisserai se balader ma plume
Pour faire des chansons à bannir l’amertume.
Au rang des souvenirs je range l’amertume
En la dissimulant derrière les rideaux
J’offrirai de l’espoir, du désir à ma plume
En teintant de nouveau le sombre des tableaux
Pour enlever d’un coup tous les morceaux de brume
Pour donner à mes vers la force de ses mots.
Sur le papier jauni je dessine mes mots
Pour renvoyer ailleurs cette dame amertume
Dans son enfer secret, sous son manteau de brume.
Je pourrais désormais entrouvrir les rideaux
Pour laisser le fusain refaire ses tableaux
Comme un peintre d’hier à l’aide de sa plume.
J’utilise des mots pour ouvrir les rideaux
Et laisser l’amertume à ses mornes tableaux
En sortant de la brume un écrit à la plume.