AU LARGE DE PORTSALL
En face de Portsall, dans un grognement sourd,
Un bateau s’est brisé sur une roche sombre.
Il allait se coucher en bas dans la pénombre,
Au fond de l’océan, son squelette trop lourd.
Au large de Portsall, on a vu le naufrage
Du funeste bateau qui finit son voyage.
En Bretagne ce soir, regardez le carnage,
Qu’un abus de richesse aligne sur la plage.
Il n’a fallu qu’un vent avec le souffle court,
Creuse pour le tanker dans l’eau de mer, sa tombe.
Au pied de ce récif, il vient gonfler le nombre
Des carcasses de fer, qui ne firent qu’un tour.
Au large de Portsall, on a vu le naufrage
Du funeste bateau qui finit son voyage.
En Bretagne ce soir, regardez le carnage,
Qu’un abus de richesse aligne sur la plage.
Et ces milliers d’oiseaux salis par le pétrole,
Au port sont ramenés par le flux des marées.
Nous compterons les morts à la fin des journées,
Parce qu’un riche armateur n’a pas tenu parole.
Au large de Portsall, on a vu le naufrage
Du funeste bateau qui finit son voyage.
En Bretagne ce soir, regardez le carnage,
Qu’un abus de richesse aligne sur la plage.
Le sable blond a mis son sinistre habit noir,
Où des soldats forçats, feront le nettoyage,
Pour rendre ses couleurs à la petite plage,
Et redonner demain, aux enfants un espoir.
Au large de Portsall, on a vu le naufrage
Du funeste bateau qui finit son voyage.
En Bretagne ce soir, regardez le carnage,
Qu’un abus de richesse aligne sur la plage.
Courant les océans, bravant quelques tempêtes,
Ces milliers de bateaux sont passés par le fond,
En rejoignant ainsi le valeureux galion,
Naufragé salement, des matins de conquêtes.
Au large de Portsall, on a vu le naufrage
Du funeste bateau qui finit son voyage.
En Bretagne ce soir, regardez le carnage,
Qu’un abus de richesse aligne sur la plage.
En face de Portsall, dans un grognement sourd,
Un bateau s’est brisé sur une roche sombre.
Il allait se coucher en bas dans la pénombre,
Au fond de l’océan, son squelette trop lourd.
Au large de Portsall, on a vu le naufrage
Du funeste bateau qui finit son voyage.
En Bretagne ce soir, regardez le carnage,
Qu’un abus de richesse aligne sur la plage.
Il n’a fallu qu’un vent avec le souffle court,
Creuse pour le tanker dans l’eau de mer, sa tombe.
Au pied de ce récif, il vient gonfler le nombre
Des carcasses de fer, qui ne firent qu’un tour.
Au large de Portsall, on a vu le naufrage
Du funeste bateau qui finit son voyage.
En Bretagne ce soir, regardez le carnage,
Qu’un abus de richesse aligne sur la plage.
Et ces milliers d’oiseaux salis par le pétrole,
Au port sont ramenés par le flux des marées.
Nous compterons les morts à la fin des journées,
Parce qu’un riche armateur n’a pas tenu parole.
Au large de Portsall, on a vu le naufrage
Du funeste bateau qui finit son voyage.
En Bretagne ce soir, regardez le carnage,
Qu’un abus de richesse aligne sur la plage.
Le sable blond a mis son sinistre habit noir,
Où des soldats forçats, feront le nettoyage,
Pour rendre ses couleurs à la petite plage,
Et redonner demain, aux enfants un espoir.
Au large de Portsall, on a vu le naufrage
Du funeste bateau qui finit son voyage.
En Bretagne ce soir, regardez le carnage,
Qu’un abus de richesse aligne sur la plage.
Courant les océans, bravant quelques tempêtes,
Ces milliers de bateaux sont passés par le fond,
En rejoignant ainsi le valeureux galion,
Naufragé salement, des matins de conquêtes.
Au large de Portsall, on a vu le naufrage
Du funeste bateau qui finit son voyage.
En Bretagne ce soir, regardez le carnage,
Qu’un abus de richesse aligne sur la plage.