LE PEINTRE EST PARTI
Sur la table ils sont là désespérants d’absence
Les tubes de peinture et quelques vieux pinceaux
Au pied du chevalet attendent des couteaux
Dans l’espace feutré baigné par le silence.
Le peintre a tout laissé traîner dans le bureau
Les crayons, les fusains et les vieilles esquisses
En fermant ses volets, sortant par les coulisses,
Il allait s’en aller sans dire un mot de trop.
Le peintre a déserté nos tristes paysages
Baladin d’un printemps errant en solitaire
Sur les sentiers perdus de son imaginaire
Le peintre a commencé son éternel voyage.
Il est parti tout seul prenant aucun bagage
Sur un morceau de fil où s’épuise sa vie
Partant vers nulle part où se cache l’envie
Il prend le dernier train sans billet, sans message.
Sur la toile un dessin s’estompe doucement
Son auteur ne peut plus terminer cette image
Sur un traîneau volant il est sur un nuage
Galopant dans le ciel sur un beau cheval blanc.
jc blondel
Sur la table ils sont là désespérants d’absence
Les tubes de peinture et quelques vieux pinceaux
Au pied du chevalet attendent des couteaux
Dans l’espace feutré baigné par le silence.
Le peintre a tout laissé traîner dans le bureau
Les crayons, les fusains et les vieilles esquisses
En fermant ses volets, sortant par les coulisses,
Il allait s’en aller sans dire un mot de trop.
Le peintre a déserté nos tristes paysages
Baladin d’un printemps errant en solitaire
Sur les sentiers perdus de son imaginaire
Le peintre a commencé son éternel voyage.
Il est parti tout seul prenant aucun bagage
Sur un morceau de fil où s’épuise sa vie
Partant vers nulle part où se cache l’envie
Il prend le dernier train sans billet, sans message.
Sur la toile un dessin s’estompe doucement
Son auteur ne peut plus terminer cette image
Sur un traîneau volant il est sur un nuage
Galopant dans le ciel sur un beau cheval blanc.
jc blondel