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Mariinsky... Ils ont enlevés les étoiles, avant que le soir ne se poseet fait pousser des fleurs sur les restes de l'empireMariinsky, souviens toi c'était hierJ'entends encore ta porte qui claque devant des tapis rougeset des lustres lourdsOfficiel comme on l'imagine sur un socle de pierreTon ivresse à la carte Par un maître de cirqueun ba...

Mutation...Un mouvement d'épaule sur un été blancen bordure de la veine, un ciel, où souffle le videUn livre ouvert attend la pluie qu'il redoutepour changer de couleur entre le mur et l'oubliil respire...lcp 22/06/2009

écouter....

Tu dors ?...Tous ces mots que prononcent les foules clandestinesretentissent dans les heures qui passentoù des centaines de feux rouges à l'indéchiffrable messageclignotent sur des murs sales et gris A l'angle de la buée au bord des cils, s'endort entre deux cigaretteset s'efface Tu dors ?...lcp 20/06/2009

Juste un peu de sel...Il y aura un peu de gris dont ont parlé toujourstrop d'imprimés morts près de cet océan qui bougealors nous mettrons nos mains dans la poched'une ville qui regarde en l'airTout sera vrai, extrêmement vraipas besoin de valise, que de la houle et du selmême si ce n'est pas grand choseCe sera ce seraNous...lcp 20/06/2009

La ligne hanséatique...

Tout ces ponts pour nous relier, comme l'enfance
à petits coups, un peu de jour
parmi ces inconnus à évoquer le magnifique

Un ciel immense

Près de la terre aux briques de sang
qui s'embrassent à chaque heure
je finirais contre toi
oui, contre toi, à rêver doucement
dans les palais plus clairs
en trouvant les mots,...

Repère...Un rapport particulier à l'espace, des petits mots pour s'initierune certaine manièredélicatepour se constituerGlobalement tu reconnaissais leurs récurrencespar des points de fixation Mais il y avait ce territoire comme une pratique artistiquecristallisant la scèneUne ligne en coulisseun appui ludiqueTu étais tout simplement somptueuse......

Comme dans tes yeux...

A l'heure silencieuse où les ombres jettent leurs regards
et déforment les vanités
Il n'est pas de lieux pauvres que d'impressionnantes coulées
à chaque embrasement que l'on ne peut enclore...


lcp 11/06/2009

Pastel de mon amie Hélène.


C'était sans doute ta maison...

Mes pas se souviennent, tu n'avais que quinze ans
sur un cahier de laine, tu m'écrivais des poèmes
des rimes entre les blancs
J'entends encore ta voix dans le bruit des persiennes
vaincues sans doute comme un battement
où ta silhouette ne se livrait pas
Une course lente, qui...

Rendez-vous...

Ils se firent mobile, un soir de septembre
le regard nu, dans le partage incessant
Ils parlaient entre eux, près des fenêtres
Je jouais à toucher leurs bouches, dans les ombres étrangères
les quais étaient remplis d'eau
A quelle heure passerons nous la frontière, il ne faisait plus assez jour
pour quelques larmes, en vous voyant...