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Avant même de se toucher...  Pour ce rien d'impondérable   quand résonnent les dalles aux pointes des toits levés  où rien d'autre ne bouge, que la beauté sauvage  des ruelles obscures, inventant un art nouveau  les ombres des terrasses, en pallier, et l'écho des chaises  sans saveur  -Nous reviendrons en Juillet- Pour un air au dessus, qui...

Kazimierz...  Viens, réveiller nos mémoires, un peu plus sclérosées  des racines historiques, sans contour  un corps fonctionnel, un lieu fixé     Je t'imagine, sa main dans la tienne, dans la rue, perçant ta chair tremblant, pour une même façade, ignorant ce qui triches Dérouté par des fous, aux consonances étrangères pour tout salir J'entends la...

Je...  En mourant tout bas derrière les paravents   comme une larme d'enfant en pleine foule Une toile attraper dans le front sur un mur découpant le lien que l'on garde encore la nuit venue Où tous les miroirs s'ouvrent  pour un trait cerné dans le noirTu es ma plus belle perception...lcp 18/11/2008

D'islande...Inévitablement la pluie grandit, dans un coin celle que l'on cache et nous mordNous vivrons près de l'eau, pour s'arrêter icidans une maison de pierre, où rien ne bougeSeuls, découpant la lumière, par petite faiblessenos corps, outrageusement blottisUn espace de chair... lcp 16/11/2008

Gare de l'Est...

Une succession ardente et massive d'art élémentaire
glorieuse parure des vanités, une source de métal pour juste apprendre

A l'heure où l'on veille, prendre le 921 et tous ces bruits
que l'on cache
La ville est un plateau, une ligne qui monte derrière nos têtes
odorantes et frottées où nul ne laisse de traces
pou...

Tu sais...Tu sais, j'aime le froid, qui pousse sur les rives et invente des plainesSur chaque main, un tissu, un murmure, comme de l'eau qui voyageToute blanche et qui met du sang sur nos bouchesDe cette part de cri que le temps maquille, il y a un vent d'Està l'écart des pistes...lcp 13/11/2008

Comme cela...      Au fond, tu éveilles sur le mur froid, un regard ému de profane      quand la couleur se rappelle, au delà des vents, ton corps de femme      Une  force, à l'intérieur, que l'on retient, des instants de douceur      que l'on croyaient perdus      Oui, comme cela...                     lcp 12/11/2008

Putain de guerre...Figée la pause, le souffle courtEntre ciel et terrel'insolence du noirMais qui êtes vous, des enfants qui donnentdans cet antre inconnu, changeant le paysageLe pied sur une bombeUn point solitaire, qui fait saigner la landeDes hommes assez grands, pour se suivredans le jour suivant, qui s'allume et sème le douteLes pieds dans l...

Tu es mon plus beau rendez-vous...

A l'affût, des métamorphoses que nos mains ramènent
faites de lichen et de vent, où la ville sans un cri, monte bien haut
comme un grand trait sur du papier, qui dépose du noir
et prend toute la place
il y a des reflets, près de la mer, qui font le guet
et touchent d'autres riva...

Au dessus de l'automne...

La place se vide, brouillant le jeu
d'enseignes fragiles, un diamant sur la joue
elle passe et je me perds, planté dans le sol
loin des gens, et souvent nu, j'efface l'ébauche

sans bruit...

lcp 08/11/2008