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Rêve et magie
 
Le rêve amène pour moi la magie dans l’écriture.
Je voyage ainsi, derrière moi subsiste une trace
Pouvant s’altérer avec le temps.
Je suis moi et mon stylo tout à la fois,
Et demain cette magie aura disparu dans ce rêve éteint.

 
L’amour, Madame, m’ap...

Source : De vous à moi, je vous confie

Source : Etes-vous pour le don d'organe si cela touche un proche ?

Ce chemin que souvent j’emprunte me ravit.
D’ocre et de rouge vêtu, fier il s’agrémente
D’ombres venues de quelques oiseaux de paradis
Bercés par le vent dans leurs couleurs chatoyantes
Ils dansent pour une Aloès bienfaisante.
 
Louvoyant entre deux eaux il me conduit
Là où tu attends....

Je ne suis pas grand, haut comme trois pommes serait faible, mais dire qu’avec mes 169 cm je dépasse la taille habituelle d’un lutin, serait juste. J’ai cinq lutins dans le jardin, tous aussi farceurs les uns que les autres.Chacun doit s’occuper d’une partie de ce jardin.Il y a celui qui s’occupe de la pelouse, toujours bien  soignée, ni brin d’herbe, ni...

Coeur meurtri,Me serais-je caché longtemps de tes yeux ?Dans ton imaginaire, tu me donnes la viePeu à peu tu te découvres ce nouvel ami,En cachette tu me partages tes joies et tes peinesTu me donnes souvent répliques, ces instants de magieJ’apparais la nuit dans tes rêves fleurisDisparais avec les premières lueurs de ton réveilTrès vite, tu m’appelles et me cherchesTriste de me partager ton terrible secretDemain, tu ne seras pluscar tu auras grandiDemain, tu ne seras pluscar tu auras périPetit cœur meurtri qui n’aurait pu grandirOublié des cieux, ton nom sur la listeS’effacera par des larmes, si souvent indécises !D’un refus n’en ressort bien des peines accruesNon loin des anges tu reposerasMe verras-tu,moi qui ne me cacherai plus ?Irons nous cueillir de cette poésie, une prose ? Elle sera magnifique...Tes parents t'appelleront te cherchant en vainEntre deux sanglots te donneront réplique Dans leurs souvenirs toujours te redonneront vie.Le temps efface mais ne guérit pasEric L - 24 novembre 2008

L’Antre,C’est une fenêtre ouverte sur l’esprit,une lucarne qui attise les regards.Etroite par sa devanture ; mais sa sortie élargiedisperse la lumière diffuse. Criardssont les sons, sourds sont les crisque ne filtre ces pavillons d’oreillard.Cet antre entre deux portesm’éveille. Je me transpose !Je suis cet hôte que tu cueilles ;Brisé est le carreau ; je suis aveugle.Noyé dans cet océan de souvenirs,demain, j’en ouvrirai la porte par soupirFenêtre ou lucarne : me faudrait-il choisir ?Partir et s’évanouir,s’enfuir pour s’épanouir,en finir par dernier soupir.Pire ?Ne l’écrire sur papier vampire,ce buvard qui me transpireet me suce à m’en faire jouir.Je suis cet autre par toi accueilli,une vue de l’espritqui par ta fenêtre s’introduit.Eric L. 14 novembre 2008

La différence nullement ne s'embarrassedes fourvoyeurs en messe basse Chacun sa pâture !

Frappé d'infortune,troupeau en pâturene se révolte plus Ailé de nature,Ailé immature,Et nous en voitureroulant à faible allureMais rien ne dure !Eric...

[La falaise s'avance, plongeant ses tentacules.Elle grignotte la mer qui frappe et qui recule.Un doigt pointé au ciel, demandant assistance,dressée, elle nous supporte en silence.Mais elle souffre, d'un trou creusé sur son flanc,une porte ouverte vers ses entraillesd'une écume s'en réchappe.Une porte où se tait mon regard.Eric L.

Faute à la plume (histoire de point de vue)Enjoué, je saisis mon stylo plume.Curieux, je le laisse glisser sur la page,Rapidement, je le laisse suinter en nage.Ironique, cette encre séchant se lie en mot    (se lit)Révolté, ces mots frappent l’enclume.Etonné, ma pensée ainsi jetée aux fauves.Pudique, je relâche de la plume ma pression.Atterré, la plume as...

RévoltéeRêveuse, les yeux perdus dans l’horizon muet !La brume persistante enveloppe tes penséesles protégeant ainsi des regards indiscrets.Surtout, ne rien leur dire, à quoi bon partager ?Vivront-ils tes souffrances ? Seront-ils présentsPour tes défaillances qui te créent tourments ?Etre l’élue sur dix mille, l’élue de mon cœur !Oublier l’ange dé...

Marchand de confianceUne ruelle la nuit où des pas pesants tapent le pavé fraîchement vieilli. Ganaël,  a l’allure d’une personne envahie par le doute, maladroit de ses pieds qui ne savent où aller, tantôt à gauche, et tantôt à droite. Soudainement, il  s’immobilise devant un porche qu’un réverbère érudit éclaire par une lumière enflammée. Au centre, Gana...

Des endroits malfamés, Il est des endroits malfamésOù ne vivent des êtres à la mine déterrée.Très vite l’atmosphère se fait oppressanteTandis que l’on pousse une porte pesante.C’est alors que trépasse une voix qui se veut rassurante,Nous conviant sans détour le passage par la salle d’attente.Puis, de couloirs en dédales, très vite on nous conduit,Peu à pe...

Il existe une rivière où coule une eau salée,Tapie au plus profond d’une contrée retirée.Petite barque esseulée pour la fréquenter, Avec à bord un bedeau  pour la gouverner ; Tout en menant sa barque, le bedeau semaitTous ces mots qui au fond de lui jaillissaient.Des mots sans queue ni tête, mots de pacotille, Qui, réunis ne donnaient aucun sens à sa vie....

A la lumière du saint-espritJ'ai grandi à la lumière du saint-esprit,c'est pourquoi je suis toujours resté petit ; Cent soixante neuf centimètres au-dessus du solsans léviter, bien entendu : vraiment pas de bol.Mon père m'a légué en patrimoine, sa chevelure,c'est ainsi que je suis né la tête pied nue.Quelques rebelles ont tenté de me garni...

AuroreDescendue de ton corps,L'aurore.Comme une fleur endormieQui colore la vie,Et je puise à ton puitcette essence essentiellequi ennivre mon cielLes lueurs féeriquesse dessinent, magiques.Prisonnier de ce nid,animé de prémicesoù s'écoule ma vie..........Descendue de ton corps,Aurore.Petite fleur endormiequi colore nos vies.Petite tape amicalequi...

Goutte d'eauGoutte de pluie ruisselant sur ta joue,goutte d'eau descendant de ton cou,eau câline ruisselant sur tes formes,eau maligne respirant ton parfum,phéromone  amoureuse qui réveille mes sensgoutte alpiniste suspendue à ton sein,s'accrochant fièrement et luttant en vain :Dernière goutte de la douchefinissant dans ma bouche.

A l'aube de ce jour.Ces quelques gazouillis d’oiseaux insomniaques,qui déchirent la nuit une veille de Pâques,et titillent l’enclume de ce pavillon,d’une oreille restée sourde, longtemps de ces sons,à l’aube de ce jour où naquît ma raison.Mes paupières, encore endormies, frissonnent,éveillées par le clocher qui au loin sonne.Alors le filet de lumière...

Après la pluie !J’ai ramassé les perles de tes yeux, toutes ensembles, je les ai rassemblées. Puis j’en ai fait ce collier magique que j’ai porté,Il ne me quitte plus à présent, je le porte avec fierté.Lorsque me vient une pensée désagréable,Lorsqu’une de mes actions pourrait t’être néfaste,Je serre très fort une à une toutes les perles de ce collier,...