A l'aube de ce jour.
Ces quelques gazouillis d’oiseaux insomniaques,
qui déchirent la nuit une veille de Pâques,
et titillent l’enclume de ce pavillon,
d’une oreille restée sourde, longtemps de ces sons,
à l’aube de ce jour où naquît ma raison.
Mes paupières, encore endormies, frissonnent,
éveillées par le clocher qui au loin sonne.
Alors le filet de lumière perce l’horizon,
Léchant le sol tandis que la brume se rompt.
C’est une cascade maintenant qui m’inonde.
Bercées la nuit, par les odeurs ionisées,
d’un orage doux, sans trompettes ni tambour,
mes narines captent une essence raréfiée,
celle de ta présence, en ce nouveau jour.
Ce n’est pas ton sourire qui m’arraisonne !
Au pied de ce sapin, que pourtant j’affectionne,
J’ai perdu mon rêve, plongé dans ton amour.
Et la mort me cueillit à l’aube de ce jour.
Oh Brise légère ! Emporte-moi sur ton aile,
là où les nuages dessinent dans le ciel,
ce que raison ne peut voir : mon rêve veille. (mon réveil)
Ces quelques gazouillis d’oiseaux insomniaques,
qui déchirent la nuit une veille de Pâques,
et titillent l’enclume de ce pavillon,
d’une oreille restée sourde, longtemps de ces sons,
à l’aube de ce jour où naquît ma raison.
Mes paupières, encore endormies, frissonnent,
éveillées par le clocher qui au loin sonne.
Alors le filet de lumière perce l’horizon,
Léchant le sol tandis que la brume se rompt.
C’est une cascade maintenant qui m’inonde.
Bercées la nuit, par les odeurs ionisées,
d’un orage doux, sans trompettes ni tambour,
mes narines captent une essence raréfiée,
celle de ta présence, en ce nouveau jour.
Ce n’est pas ton sourire qui m’arraisonne !
Au pied de ce sapin, que pourtant j’affectionne,
J’ai perdu mon rêve, plongé dans ton amour.
Et la mort me cueillit à l’aube de ce jour.
Oh Brise légère ! Emporte-moi sur ton aile,
là où les nuages dessinent dans le ciel,
ce que raison ne peut voir : mon rêve veille. (mon réveil)