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Il existe une rivière où coule une eau salée,
Tapie au plus profond d’une contrée retirée.
Petite barque esseulée pour la fréquenter,
Avec à bord un bedeau pour la gouverner ;
Tout en menant sa barque, le bedeau semait
Tous ces mots qui au fond de lui jaillissaient.
Des mots sans queue ni tête, mots de pacotille,
Qui, réunis ne donnaient aucun sens à sa vie.
Sur cette rivière bercée de sons inaudibles
Virevoltait une petite fée invisible.
Elle pêcha tous ces mots tombés dans l’oubli,
Dans le ciel les lança pour éclairer la nuit.
Telle une aurore s’animant dans le ciel,
Des phrases tenaient le bedeau en éveil.
Telle une étoile filante « Je t’aime » brûla.
Gonflé par ce message, le bedeau rama.
Il rama si fort qu’il volait sur ses larmes,
Et arriver enfin vers ce merveilleux organe,
Siège de tant et tant d’émotions qu’est son cœur.
La dame le senti se poser en douceur.
Délicatement, il cueille ce cœur meurtri.
Près du sien au chaud, passionnément il le mit ;
Enfin réunis, ils battent le même tempo.
Et le bedeau reçu de la fée pour cadeau
Cette plume avec laquelle il vous glisse ces mots.
N'étant qu'un humble narrateur, de cette histoire il y eu une suite,
Je vous la déverse hélas, en brut, sans le talent du bedeau maintenant parti.
Il existe une rivière qui ne se gorge pas d’eau de pluie.
Il demeure une rivière qui ne se gonfle maintenant que par beau temps, lorsque la belle est en joie.
Et à chacune de ses crues, le bedeau, devenu prince de son cœur,
se lance pour rassurer sa belle promise.
Il lui prends la main et la conduit,
dans sa barque voguant ainsi à l’infini
sur la rivière salée par tant de larmes déversées ;
comme un cri de bonheur venu de nos deux cœurs.
Eric Le 20 août 2008
Tapie au plus profond d’une contrée retirée.
Petite barque esseulée pour la fréquenter,
Avec à bord un bedeau pour la gouverner ;
Tout en menant sa barque, le bedeau semait
Tous ces mots qui au fond de lui jaillissaient.
Des mots sans queue ni tête, mots de pacotille,
Qui, réunis ne donnaient aucun sens à sa vie.
Sur cette rivière bercée de sons inaudibles
Virevoltait une petite fée invisible.
Elle pêcha tous ces mots tombés dans l’oubli,
Dans le ciel les lança pour éclairer la nuit.
Telle une aurore s’animant dans le ciel,
Des phrases tenaient le bedeau en éveil.
Telle une étoile filante « Je t’aime » brûla.
Gonflé par ce message, le bedeau rama.
Il rama si fort qu’il volait sur ses larmes,
Et arriver enfin vers ce merveilleux organe,
Siège de tant et tant d’émotions qu’est son cœur.
La dame le senti se poser en douceur.
Délicatement, il cueille ce cœur meurtri.
Près du sien au chaud, passionnément il le mit ;
Enfin réunis, ils battent le même tempo.
Et le bedeau reçu de la fée pour cadeau
Cette plume avec laquelle il vous glisse ces mots.
N'étant qu'un humble narrateur, de cette histoire il y eu une suite,
Je vous la déverse hélas, en brut, sans le talent du bedeau maintenant parti.
Il existe une rivière qui ne se gorge pas d’eau de pluie.
Il demeure une rivière qui ne se gonfle maintenant que par beau temps, lorsque la belle est en joie.
Et à chacune de ses crues, le bedeau, devenu prince de son cœur,
se lance pour rassurer sa belle promise.
Il lui prends la main et la conduit,
dans sa barque voguant ainsi à l’infini
sur la rivière salée par tant de larmes déversées ;
comme un cri de bonheur venu de nos deux cœurs.
Eric Le 20 août 2008
