L’Antre,
C’est une fenêtre ouverte sur l’esprit,
une lucarne qui attise les regards.
Etroite par sa devanture ; mais sa sortie élargie
disperse la lumière diffuse. Criards
sont les sons, sourds sont les cris
que ne filtre ces pavillons d’oreillard.
Cet antre entre deux portes
m’éveille. Je me transpose !
Je suis cet hôte que tu cueilles ;
Brisé est le carreau ; je suis aveugle.
Noyé dans cet océan de souvenirs,
demain, j’en ouvrirai la porte par soupir
Fenêtre ou lucarne : me faudrait-il choisir ?
Partir et s’évanouir,
s’enfuir pour s’épanouir,
en finir par dernier soupir.
Pire ?
Ne l’écrire sur papier vampire,
ce buvard qui me transpire
et me suce à m’en faire jouir.
Je suis cet autre par toi accueilli,
une vue de l’esprit
qui par ta fenêtre s’introduit.
Eric L. 14 novembre 2008
C’est une fenêtre ouverte sur l’esprit,
une lucarne qui attise les regards.
Etroite par sa devanture ; mais sa sortie élargie
disperse la lumière diffuse. Criards
sont les sons, sourds sont les cris
que ne filtre ces pavillons d’oreillard.
Cet antre entre deux portes
m’éveille. Je me transpose !
Je suis cet hôte que tu cueilles ;
Brisé est le carreau ; je suis aveugle.
Noyé dans cet océan de souvenirs,
demain, j’en ouvrirai la porte par soupir
Fenêtre ou lucarne : me faudrait-il choisir ?
Partir et s’évanouir,
s’enfuir pour s’épanouir,
en finir par dernier soupir.
Pire ?
Ne l’écrire sur papier vampire,
ce buvard qui me transpire
et me suce à m’en faire jouir.
Je suis cet autre par toi accueilli,
une vue de l’esprit
qui par ta fenêtre s’introduit.
Eric L. 14 novembre 2008