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Je ne suis pas grand, haut comme trois pommes serait faible, mais dire qu’avec mes 169 cm je dépasse la taille habituelle d’un lutin, serait juste.
J’ai cinq lutins dans le jardin, tous aussi farceurs les uns que les autres.
Chacun doit s’occuper d’une partie de ce jardin.
Il y a celui qui s’occupe de la pelouse, toujours bien soignée, ni brin d’herbe, ni fleur ne doivent pointer le nez pour ce jardin de forme géométrique.
Ensuite, il y a le lutin chargé d’entretenir l’allée centrale, une allée bordée par deux terre-pleins chaque fois bien gorgé. Ce lutin s’occupe très bien de l’allée mais délaisse complètement les terre-pleins.
Il y a le troisième, le plus grand des cinq, chargé de creuser un sillon afin d’y planter des graines. Mais ce farceur n’a pas creusé au bon endroit, il a creusé en plein milieu de l’allée centrale, tant bien que, il a découvert une cavité un peu rosâtre, avec des parois soyeuses ; Une cavité, à la fois profonde et humide ; une cavité où il y fait bon vivre, m’a-t-il dit. Je ne demande qu’à le croire, mais il y a un bail que je ne l’ai pas vu !
Enfin, depuis les trois premiers se tiennent bien plus souvent en profondeur que sur la terre ferme ; de la spéléologie font-ils. Moi je ne demande qu’à les croire !
Le quatrième a une tâche plus importante : rechercher, un peu plus haut au dessus de l’allée une plante qui permet aussi de garder une certaine humidité en profondeur et d’en augmenter la chaleur. Une tâche pas facile mais combien importante par temps froid, lorsqu’il arrive à cette plante, il m’a dit que c’était l’extase, je voudrais bien le croire ! Une plante à la fois végétale et carnivore, qui se gonfle aux saisons des amours.
Quant au cinquième de mes lutins, il passe son temps plus en arrière du jardin, là où deux collines le protègent. Si bien qu’au bout du compte, il a fini par faire son trou ; il ne rêve plus que de sa réussite
Eric L.
J’ai cinq lutins dans le jardin, tous aussi farceurs les uns que les autres.
Chacun doit s’occuper d’une partie de ce jardin.
Il y a celui qui s’occupe de la pelouse, toujours bien soignée, ni brin d’herbe, ni fleur ne doivent pointer le nez pour ce jardin de forme géométrique.
Ensuite, il y a le lutin chargé d’entretenir l’allée centrale, une allée bordée par deux terre-pleins chaque fois bien gorgé. Ce lutin s’occupe très bien de l’allée mais délaisse complètement les terre-pleins.
Il y a le troisième, le plus grand des cinq, chargé de creuser un sillon afin d’y planter des graines. Mais ce farceur n’a pas creusé au bon endroit, il a creusé en plein milieu de l’allée centrale, tant bien que, il a découvert une cavité un peu rosâtre, avec des parois soyeuses ; Une cavité, à la fois profonde et humide ; une cavité où il y fait bon vivre, m’a-t-il dit. Je ne demande qu’à le croire, mais il y a un bail que je ne l’ai pas vu !
Enfin, depuis les trois premiers se tiennent bien plus souvent en profondeur que sur la terre ferme ; de la spéléologie font-ils. Moi je ne demande qu’à les croire !
Le quatrième a une tâche plus importante : rechercher, un peu plus haut au dessus de l’allée une plante qui permet aussi de garder une certaine humidité en profondeur et d’en augmenter la chaleur. Une tâche pas facile mais combien importante par temps froid, lorsqu’il arrive à cette plante, il m’a dit que c’était l’extase, je voudrais bien le croire ! Une plante à la fois végétale et carnivore, qui se gonfle aux saisons des amours.
Quant au cinquième de mes lutins, il passe son temps plus en arrière du jardin, là où deux collines le protègent. Si bien qu’au bout du compte, il a fini par faire son trou ; il ne rêve plus que de sa réussite
Eric L.
