michelconrad' Blog

C’est désespérément
que vous êtes en moi,
comme un déchirement,
sans vos yeux, votre voix,
 
 
que vous êtes en moi,
tel un soleil d’amour,
sans vos yeux, votre voix,
sans espoir de secours,

 
tel un soleil d’amour,
irrésistible aimant,
sans espoir de secour...

J’avance dans l’amour, comme dans une forêt dense. Flamme d’un jour qui commence, tu danses en moi. Dans une abolition des distances, il reste cet amour, ce miroir en abyme.

 

 
4/4/18

Au bout de la rue,
comme une femme qui marche, à grands pas,

 
et feint d’ignorer
qu’elle est belle,

 
le soleil
d’un buisson de forsythias.
 
4/4/18
 
 
"Alchimie du jaune" (2/4/18). Tous droits réservés
 
http://nsa39.casimag...404094758291...

Certains cosmopolites ont des parents issus de deux pays fort éloignés : ils vivent dans un état d’écartèlement mémoriel, tout en vivant, parfois, dans un troisième pays : ils ont, virtuellement, une partie d’eux-mêmes dans chaque pays.
 
D’autres cosmopolites ont des parents d’...

Le vent a changé de tempo,
allegro ma non troppo,

 
la douceur pleut, avec avril,
se découvrira-t-on d’un fil ?

 
-- vient le printemps, au pas de charge,
le froid a rendu les armes.

 

3/4/18

La dévorante flamme
qui ne s’éteindra pas,
 
– c’est un printemps de l’âme,
l’amour qui est en toi.

 

 
3/4/18

 

Malgré les dissonances,
le cœur a sa cadence,

 
avec foi il résiste,
à tous ces bonheurs tristes,

 
les mots sont des danseurs,
violonistes sans peur,

 
elle a vaincu la nuit,
la première jonquille.

 

 

3/4/18
 
 
"Jonquilles" (2/4/18). Tous droits réserv...

Entre ses mains de douleur
préserver,
 
à toutes forces,
la petite flamme
 
de la joie.
 
 
 
 



2/4/18

En s’adressant au poète, on dit, quelquefois : « quelle imagination ! ». Mais le poète n’a fait que focaliser sur un nuage, un arbre, une fleur, – et laisser son âme voguer, dans une quête désespérée de la lumière.
 
 
 
2/4/18
 

On a souvent l’illusion que quelques mots que l’on a pu écrire vont abaisser le pont-levis d’un cœur. Ils le feront, mais très invisiblement. Une fois tracés, les mots voyagent. Quelqu’un cueillera, un jour, cette rose, à la surface de l’eau noire.
 

 
2/4/18