Posté par michelconrad,
01 mai 2018
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Les simples ont survécu à l’hiver : le thym citronné se mêle à la menthe, la sauge au romarin, à la sarriette. Au moment de les cueillir nous parvient leur fragrance, qui est leur langage, et, tout à la fois, c’est entrer en communion avec les soleils enfuis, la lumière de l’aube, les vents gl...
Posté par michelconrad,
26 avril 2018
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Durant l’hiver, dépouillés de tout, les arbres étaient décharnés. Ils prenaient des poses, comme les statues, dans les jardins publics. Ils traçaient, aussi, des arabesques, sur la toile du ciel.
A présent, en majesté, ils utilisent chaque millimètre de l’espace, pour que leurs feuilles ne...
Posté par michelconrad,
26 avril 2018
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Souvent ce sont des détails infimes, que nous n’avions pas remarqués, que l’appareil-photo met en lumière : un monde se révèle alors, né de la froideur de métal et de verre de l’objectif, – et il fait jaillir, en nous, une source.
Posté par michelconrad,
25 avril 2018
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Nous ne savons rien des arbres, hormis ce que nous en dit leur silence : nous ne savons pas ce qu’ils éprouvent lorsque la tronçonneuse vient dévorer leur vie, nous ne savons rien de ce que leur chante le vent dans les nuits d’hiver, des chagrins que la pleine lune leur confie, nous ignorons ce qu’ils pensent du sage...
Posté par michelconrad,
25 avril 2018
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Qu’avons-nous fait de nos joies ? Avons-nous su les faire étinceler au grand soleil de la vie ? – Dès lors, c’est sans doute un juste retour des choses que nous soyons, à notre tour, devenus des passants de la nuit.