michelconrad' Blog

Photographie :
sur l’arbre, sur la fleur,
 
une fenêtre s’ouvre
qui révèle le monde
 
à notre insu.
 
 

4/5/18
 
 
 
"De l'ombre à la lumière" (4/5/18). Tous droits réservés.
 
https://nsa39.casima...040226449213...

L’aventure de la création,
quand nos mots
tombent
dans le silence,
 
je suis au bord de « ma » rivière,
qui ne m’appartient pas,
comme tout le reste de la Terre,
qui n’appartient à personne,
 
nous ne sommes que des passants,
nos vies ne sont pas même
un mil...

Où rangera-t-on nos mots,
sinon au rayon des choses
oubliées ?
 
La Nature parle
un langage
sublimé :
 
quel amour est plus parfait
que les mille-et-un soleils
des akènes ?
 
 

4/5/18
 
 
"Akènes" (4/5/18) . Tous droits réservés
 
http...

Sous le ciel gris d’avril,
s’éclaire le paysage
 
à grands coups de pinceaux :
la couleur du colza.
 
3/5/18
 
 
"Champ de colza" (3/5/18).  Tous droits réservés
 
https://nsa39.casima...70250282497.jpg

La part de hasard, dans la création artistique comme dans la vie, est immense. Le poète va à la rencontre d’une métaphore, d’un ensemble de sonorités, d’une tournure, d’un rythme, sans savoir à quelle encoignure d’une page blanche ils surgiront, ni sous quelle forme.
 
De la même fa...

La poésie doit puiser dans ces puits d‘émotion que sont nos cinq sens : à l’inverse des textes argumentatifs, ces architectures d’idées soucieuses uniquement de la « captatio benevolentiae », la poésie, née des sens, s’adresse aux sens : elle parle des fragrances mêlées aux saveurs,...

Semblable à l’acmé
d’un amour ,
 
les arbres  ont fleuri :
il tombe du pommier
 
des pétales de fleurs,
– la neige de printemps.
 
 
 
28/4/18

Avoir été aimé
est un fil d’Ariane
 
dans les labyrinthes
de la vie.
 
 
28/4/18

 

Les simples ont survécu à l’hiver : le thym citronné se mêle à la menthe, la sauge au romarin, à la sarriette. Au moment de les cueillir nous parvient leur fragrance, qui est leur langage, et, tout à la fois, c’est entrer en communion avec les soleils enfuis, la lumière de l’aube, les vents gl...

Il ne restera rien de ces amours qui furent
des extrêmes douceurs ou de grandes blessures,
 
le temps emportera les rires, les sanglots,
les serments et les cris, les caresses, les mots,
 
reviendra le printemps éclairer les prairies,
d’autres que nous, alors, savoureront la vie,
 
d’autres iront dans...