
michelconrad' Blog
Je cherche mes racines, le sol s’effrite sous mes pas,
« qui je fus » n’a de sens que par bien des « peut-être »,
les mots que j’ai écrits me reparlent très bas,
comme un puzzle éclaté, je rassemble mon être.
Le passé, on l’oublie,...
« qui je fus » n’a de sens que par bien des « peut-être »,
les mots que j’ai écrits me reparlent très bas,
comme un puzzle éclaté, je rassemble mon être.
Le passé, on l’oublie,...
En aval et en amont, il y a le limon impur des souvenirs, en aval et en amont, il y a la rhétorique, mais à l’endroit précis où la rivière s’apaise, où le vent s’abaisse, dans le silence des peupliers, en cet endroit d’accalmie, il y a la coupe pure d’un sein dans une paume, il y a le tremblement...
PETITE METHODE SIMPLE POUR EMPRISONNER LE SOLEIL
Lorsque la brume du soir descend dans les sapins, quand le disque rouge du soleil approche, imperceptiblement, des cimes lointaines, alors que tout s’assombrit, on fixe avidement, dans les derniers reflets du soleil couchant, l’or si profond des fleurs de genêt, puis on le...
Lorsque la brume du soir descend dans les sapins, quand le disque rouge du soleil approche, imperceptiblement, des cimes lointaines, alors que tout s’assombrit, on fixe avidement, dans les derniers reflets du soleil couchant, l’or si profond des fleurs de genêt, puis on le...
Avez-vous déjà ressenti
le bonheur par mégarde (ne confondez pas avec le bonheur par hasard – au coin d’une rue, un soir de Janvier),
le bonheur par éclats (c’est, à coup sûr, le plus blessant),
le bonheur par endroits (c’est, de loin, le plus caressant),
le bonheur par instants, le bonheur par surpris...
le bonheur par mégarde (ne confondez pas avec le bonheur par hasard – au coin d’une rue, un soir de Janvier),
le bonheur par éclats (c’est, à coup sûr, le plus blessant),
le bonheur par endroits (c’est, de loin, le plus caressant),
le bonheur par instants, le bonheur par surpris...
Et puis il y a ce moment si douloureux du printemps,
juste après que les pétales du pommier sont tombés,
ce n’est pas encore l’été,
et ce n’est plus le printemps,
-- le monde s’est arrêté.
Extrait de L'entrée dans...
juste après que les pétales du pommier sont tombés,
ce n’est pas encore l’été,
et ce n’est plus le printemps,
-- le monde s’est arrêté.
Extrait de L'entrée dans...
Sur le radeau d’écume des marées,
nous arraisonnerons le navire du vivre,
disant adieu à la terre du mal de vivre,
j’embrasserai ton corps à toutes les attaches,
sur le radeau d’écume des marées,
sur la jonque d’eau claire des baisers.
...
nous arraisonnerons le navire du vivre,
disant adieu à la terre du mal de vivre,
j’embrasserai ton corps à toutes les attaches,
sur le radeau d’écume des marées,
sur la jonque d’eau claire des baisers.
...
Dans ma chambre, et le lit où mon amour t’implore,
dans le petit matin, j’entends chanter dehors,
tu les entends, peut-être, Widenmayerstrasse :
les oiseaux de Munich ont chanté le printemps.
Et, sais-tu, mon espoir est flamme si petite
qu’il la faut abriter, dans ses mains réunies,
en cette fin d...
dans le petit matin, j’entends chanter dehors,
tu les entends, peut-être, Widenmayerstrasse :
les oiseaux de Munich ont chanté le printemps.
Et, sais-tu, mon espoir est flamme si petite
qu’il la faut abriter, dans ses mains réunies,
en cette fin d...
Il n’y aurait plus rien,
plus le chant de l’oiseau,
et plus la main tendue
de la tendresse,
il resterait la vie,
la couleur grise des matins,
la solitude disponible
à un nouvel amour,
il resterait la vie,
la surprise de vivre
qui t’attend, au coin de la rue.
...
plus le chant de l’oiseau,
et plus la main tendue
de la tendresse,
il resterait la vie,
la couleur grise des matins,
la solitude disponible
à un nouvel amour,
il resterait la vie,
la surprise de vivre
qui t’attend, au coin de la rue.
...
Aux vitres du temps, les mots effacés,
l’arbre et le soleil , et puis la musique,
aux vitres du temps, aux vitres d’aimer,
le bateau de joie à pic a coulé,
et le mot désert, le mot solitude
sont restés sur le papier bariolé,
le bateau de joie à pic a coulé,
(que le souvenir...
l’arbre et le soleil , et puis la musique,
aux vitres du temps, aux vitres d’aimer,
le bateau de joie à pic a coulé,
et le mot désert, le mot solitude
sont restés sur le papier bariolé,
le bateau de joie à pic a coulé,
(que le souvenir...
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