Ma maison, en Lorraine, où je vis, de temps à autre, voyageur de l'imaginaire, est un navire amarré à la rue.

michelconrad' Blog
C'était dans l'unique librairie d'une bourgade --comme un dernier fanal dans la nuit. En feuilletant, au hasard, une anthologie de poésie je découvris les lignes que tu avais écrites à mon sujet. Quelques mois plus tard un article de journal annonçait que tu étais dans le paradis des poètes. Ce matin, je pense à toi comme à d'autre...
Tout poème, lancé dans le fatras du monde,Trouve, un jour, un regard, --un regard et un coeur,Et, de cette rencontre, où qu'il soit dans le monde,Le poète reçoit l'écho, et la lumière !
La vie est une attented'on ne sait quel amourNos vies ! On s'en contente !Il faut que l'on savourece qu'il reste de jour
Qu'aurait donc été ma vie sans le "spleen" de Baudelaire et l'humour d'Apollinaire ? Dans leurs livres, j'ai appris l'espoir et le désespoir les couleurs : le blanc, le noir... A eux, je suis redevable du peu que je crois savoir de la frêle magie des mots... Qu'aurait donc été ma vie sans l'immense galaxie du pein...
Ne pas montrersa douleurmais donner à voirla douceurd'un instant,où fuse le rireau milieude la tragédie,parce que l'hommeet la femmene peuvent vivresans la joie.
Dieu merci ! la poésie est libreet, s'étant envolée de la cage des rimes,plane dans l'empyrée, sans que ne l'aperçoiventceux qui ne peuvent voir son splendide plumage !
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