michelconrad' Blog

L’amour vous rend présente
sur le chemin des jours,
ô ma présente-absente,
c’est sa magie, toujours,
 

aimer est une joie
et c’est la douleur même,
car vous êtes, en moi,
si proche et si lointaine.
 
 


11/4/22
 

 
"La simplicité est la sophistication s...

Les mots sont le sens et le sang de la vie. Ce n’est pas une histoire que les mots racontent, c’est la vie elle-même. Les mots ont, tout à la fois, une immense force et une immense faiblesse. Tant que quelqu’un les écrit,  les prononce,  les reçoit, les écoute, les lit, ils vivent, ils nous permettent d...

Je vous ai cherchée si longtemps,
à travers des années de pluie,
à travers des années de vent,
je vous ai mille fois écrit,


je vous ai rêvée tant de fois,
en courant par monts et vallées,
en courant, en hâtant le pas,
je vous ai mille fois rêvée,


je vous ai...

Le manque de vous
a la couleur de l’impatience
a la teinte des matins ternes
ressemble à un oiseau blessé,


la manque de vous,
n’a pas de baume ni d’onguent
est sans secours, sans espérance,
c’est un navire par mauvais temps,


le manque de vous,
se heurte à tout l’ines...

La nuit était tombée sur Paris. Eve Malleret m’avait emmené assister à un récital de poésie, où se trouvait Jean Marcenac, avec qui elle échangea quelques mots. Elle voulait éblouir le jeune provincial que j’étais, et, à minuit, elle demanda à un taxi de nous déposer devant la...

Je vous aimerai
contre le temps qui passe
contre vents et marées,
je vous aimerai
avec les derniers feux
et le dernier poème,
contre l’oubli lui-même,
je dirai mon amour,
avec la dernière encre
sur la dernière feuille,
avec le dernier souffle
et le dernier silence.






31/3/2...

Emportés par le vent, les pétales de fleurs traversent le jardin : ainsi la vie en fleurs soudain se désagrège et il n’en reste rien. Je voudrais que l’amour qui me porte vers toi ne meure pas tout comme ces fleurs immaculées, et il me faut ton aide pour en faire un soleil qui traverse le temps. C’est pourquoi je...

La solitude, c’est toujours la ville étrangère, la nuit sur l’Allemagne, un soir de Noël, cette valise en carton-pâte que je tiens à la main, cette vitrine devant laquelle je m’arrête, ces livres d’art, ce « Printemps » de Botticelli, et, soudain, c’est toujours la même passante en...

En Pologne se trouve une partie de mes origines, c’est la part manquante de mon arbre généalogique, une moitié dont je ne sais rien, faute d’avoir entrepris, en temps utile, les recherches qui auraient été, ou qui seraient peut-être encore nécessaires. Un jour, je demandai à ma mère, qui fut dé...

Le printemps, cet habitué des miracles, vient de naître, de renaître, il a cheminé dans la nuit de l’hiver, il se lève à l’horizon, comme une aurore, il est, tout à la fois, aux quatre coins du jardin, tandis que les oiseaux le célèbrent en chœur, il affiche sa force et sa sérénit...