michelconrad' Blog

Dans le petit matin,
l’oiseau, dans le jardin,
parle de solitude
et d’un amour lointain,
 
l’oiseau dit son chagrin,
il n’a qu’un seul refrain
et une seule étude  
tout le reste n’est rien,
 
ces mots que l’on écrit
c’est l’amour qu’ils mendie...

Mon âme s’ensoleille
en entendant ta voix
c’est la seule merveille,
le bonheur d’ici-bas,
 
mon corps rêve du tien,
comme une unique joie,
tout le reste n’est rien,
car tout s’effacera,
 
tu es la seule fête,
et la seule beauté,
le vœu d’être poè...

Ton cœur est un château aux mille pont-levis, et les mille chemins qui conduisent vers lui sont plus imprévisibles que le sont les nuages, et pourtant je chemine sans cesser d’espérer, j’arpente les chemins de mon unique quête, obstiné d’espérance, comme celui qui n’a plus qu’un rêve...

Je vis pour vous aimer
pour vous aimer sans fin,
contre l’obscurité,
et contre le chagrin,
 
je vis pour vous rêver,
pour savourer la vie,
avant de basculer
dans la nuit infinie,
 
je vis pour vous écrire
tout ce qui me traverse,
les aubes à venir,
l’orage, les averses,
 ...

L’amour brise la chronologie, depuis qu’ « il y eut un soir, il y eut un matin », depuis qu’il y eut une terre, des mers, des nuages, des ciels, depuis que le monde est monde, depuis que tu m’apparus, j’ai un amour sans fin à te donner, un amour que ni jour ni nuit ne peuvent éteindre. Depui...

C’est une étoile enfuie,
c’est un soleil perdu,
ne sachant où il va,
 
la vie  sans poésie,
une joie qu’on n’a plus,
un ciel gris et très bas,
 
plus triste que la pluie,
un grand vide absolu :
une journée sans toi.
 
 
25/11/20

Dans le désert du désir,
ne pas vivre la rencontre
est la pire soif qui soit,
 
j’espère qu’une lumière,
après tant et tant de nuits,
naîtra, de tant de prières,
 
sans atteindre le réel,
il faut tous les mots du monde
pour rêver, sans fin, ton corps.
 ...

Le peu de flamme dans la nuit,
le peu de toi qui me parvient,
le peu d'extase de la vie,
le peu de lumière au matin,
 
le peu de chanson qui résonne,
le peu d'amour, le peu de rêve,
dans les avant-signes d'automne,
tandis que l'absence est sans trêve,
 
le peu de toi que tu me donnes,...

Quand on a un jardin
et un bord de rivière,
le printemps nous raconte
toutes ses impatiences,
 
l ‘été est languissant ,
il déborde de fruits,
l’automne ouvre le bal
des nuits et des jours pâles,
 
l’hiver est plus austère,
mais, au fond de la terre,
les tulipes...

Au cœur du manque
de tes yeux posés sur moi,
 
de ta peau contre la mienne
il y a un cri,
 
même si tu ne l’entends pas,
même si nos vies se poursuivent,
 
séparées,
comme si
 
de rien
n’était.
 
 
22/8/21
 
 
 
"Achillée...