Aller au contenu





Depuis : Quand l'histrion

Posté par michelconrad, 04 janvier 2014 · 378 visite(s)

 
Quand l’histrion enfin s’arrête

de jouer, que le rideau tombe,

il faut se dire que, peut-être,

il n’y a rien de vrai que l’ombre.

 

Dans sa demeure de papier,

le poète parle à l’été,

dans sa maison de décombres,

le poète harangue les ombres.

 

-- Tant de mots dits sans y penser

qui, un jour, nous seront comptés.

 

 
 
 

Extrait de La Solitude de l'Aube/Nancy/1981
avec un portrait de l'auteur par Daniel Bassetti

 



Source : Quand l'histrion



Mai 2025

D L M M J V S
    123
45 6 78910
11121314151617
18192021222324
25262728293031

Derniers billets

Derniers commentaires