Quand l’histrion enfin s’arrête
de jouer, que le rideau tombe,
il faut se dire que, peut-être,
il n’y a rien de vrai que l’ombre.
Dans sa demeure de papier,
le poète parle à l’été,
dans sa maison de décombres,
le poète harangue les ombres.
-- Tant de mots dits sans y penser
qui, un jour, nous seront comptés.
Extrait de La Solitude de l'Aube/Nancy/1981
avec un portrait de l'auteur par Daniel Bassetti
Source : Quand l'histrion