Les écrivains que nous admirons deviennent nos compagnons de route. Cependant, leurs textes, quelquefois, ceux-là mêmes que nous avons beaucoup aimés, produisent, en nous, contre toute attente, un effet de lassitude, un effet d’usure. En revanche, le mystère et la magie de quelques textes, les plus simples, les préservent, étrangement, et leur confèrent la fraîcheur d’un éternel matin, comme ces très simples mots de Guillevic, que je me répète souvent :
« Tu chantais, menuisier,
en assemblant l’armoire,
moi, j’assemble des mots
et c’est un peu pareil. »
« Tu chantais, menuisier,
en assemblant l’armoire,
moi, j’assemble des mots
et c’est un peu pareil. »
27/12/17
- Esterina aime ceci