Ce qui se meut sur scène, dans le théâtre de Racine, n’est autre que la « Passion » et les dialogues sont ceux de cœurs qui s’adressent à d’autres cœurs, dans une nuit sans fin : « je t’aimais inconstant, qu’aurais-je fait fidèle ? » (Andromaque, 1667, IV,5). Ces cris résonneront tant que des spectateurs seront, eux aussi, traversés par ces mêmes passions.
La poésie s’y trouve exprimée plus magnifiquement que dans nombre de textes dont les auteurs ont pensé qu’il s’agissait de poèmes : ainsi ce vers qui s’égrène, comme on frappe d’un doigt les touches d’un piano, sous un grand ciel d’été : « le jour n’est pas plus pur que le fond de mon cœur » (Phèdre,1677, IV,2).
La poésie s’y trouve exprimée plus magnifiquement que dans nombre de textes dont les auteurs ont pensé qu’il s’agissait de poèmes : ainsi ce vers qui s’égrène, comme on frappe d’un doigt les touches d’un piano, sous un grand ciel d’été : « le jour n’est pas plus pur que le fond de mon cœur » (Phèdre,1677, IV,2).
28/12/17