Le « Sacre du Printemps » exprime à merveille la sensation démiurgique d’un mouvement perpétuel, cette marche irrépressible, à pas de loup, du dieu Pan, vers ce qui sème le désordre, cette naissance d’un temps premier, cette fête, ce flamboiement, ce sabbat, qui suit le sommeil de l’hiver, et qui n’est que le retour, le réveil des éléments qui sont liés à la naissance de la vie. On s’attend à voir surgir une danse de démons, mais c’est la vie qui chante dans les hautbois, dans l’élan tellurique des instruments de percussion, dont jaillit le rythme essentiel, celui qui rejoint celui de nos cœurs.
22/1/18
22/1/18
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