Comme nos corps traversent des paysages physiques, nos âmes traversent des paysages intérieurs, sur lesquels le réveil, au milieu de la nuit, ouvre parfois, l’espace d’un instant, une perspective cavalière : bonheur et malheur ont leurs couleurs, leur éclat.
L’écriture peut rendre compte de cette géographie invisible, comme fait un promontoire d’une plaine battue des vents. On n’écrit jamais sans penser à quelqu’un de précis, sans espérer qu’un certain regard se posera sur nos écrits.
Par l’écriture, nous interpellons, nous prenons à témoin, sans jamais oublier que nous sommes sans pouvoir sur le silence ou l’écho que susciteront nos écrits. L’écriture est une hétérotopie destinée à rendre le monde habitable.
8/2/18
L’écriture peut rendre compte de cette géographie invisible, comme fait un promontoire d’une plaine battue des vents. On n’écrit jamais sans penser à quelqu’un de précis, sans espérer qu’un certain regard se posera sur nos écrits.
Par l’écriture, nous interpellons, nous prenons à témoin, sans jamais oublier que nous sommes sans pouvoir sur le silence ou l’écho que susciteront nos écrits. L’écriture est une hétérotopie destinée à rendre le monde habitable.
8/2/18
"La rivière" (janvier 2018). Tous droits réservés
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