Au soleil couchant, souvent surgissent, dans le ciel, des camaïeux, où le bleu se teinte de rose, et inversement, puis tout, brusquement, sans que nous nous en rendions compte, fusionne et nous savons qu’au cœur de tout cela, très loin, en face de nous, il y a un feu plus ardent que tous les feux de la terre et auquel nous devons tous d’être vivants.
Pourtant, de seconde en seconde, tout s’estompe, comme une représentation accélérée de notre vie entière, ou plutôt une métaphore visuelle, répétée chaque soir, de l’urgence de vivre, – tandis qu’une teinte uniformément grise précède ce dans quoi, d’une minute à l’autre, tout va s’engloutir : l’immensité de la nuit.
10/2/18
Pourtant, de seconde en seconde, tout s’estompe, comme une représentation accélérée de notre vie entière, ou plutôt une métaphore visuelle, répétée chaque soir, de l’urgence de vivre, – tandis qu’une teinte uniformément grise précède ce dans quoi, d’une minute à l’autre, tout va s’engloutir : l’immensité de la nuit.
10/2/18
"Soleil couchant" (10/2/18). Tous droits réservés
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