Ce seul titre de Jean-Jacques, « Les rêveries du promeneur solitaire », fonde un art poétique . « Solitaire » : c’est dire le feu ardent de la solitude. « Promeneur » : la marche est un mouvement semblable à l’écriture, elle nous conduit d’un sentier ensoleillé à un chemin ombreux, d’une plaine à une forêt, – comme l’écriture fait surgir, au détour des mots, ce que l’on ne songeait pas à écrire, et qui est, peut-être, l’essentiel.
« Rêveries » : rêver, cette fantasmagorie de l’âme, permet que passé, présent, futur se répondent, comme l’écho nous répond dans les grands espaces : nous poussons, par ce moyen, la porte de l’insoupçonné, l’inaccessible, qui est le trésor inaliénable des rêveurs, nous tendons la main à l’amour que l’on ne finira jamais de supplier.
« Rêveries » : rêver, cette fantasmagorie de l’âme, permet que passé, présent, futur se répondent, comme l’écho nous répond dans les grands espaces : nous poussons, par ce moyen, la porte de l’insoupçonné, l’inaccessible, qui est le trésor inaliénable des rêveurs, nous tendons la main à l’amour que l’on ne finira jamais de supplier.
21/2/18
"Paysage" (21/2/18). Tous droits réservés
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