Pour l’oiseau, pour l’arbre, pour la forêt, pour la maison, pour la rivière, il n’y a pas de dimanche, de lundi, de vacances, de jours de fête, il y a un ciel qui change, des nuages qui se dessinent de façon fugitive et dont la forme, se métamorphosant sans cesse, devient, à peine née, un souvenir.
Pour l’amour, pour le désamour, pour la solitude, pour l’absence, il n’y a pas de saison, il y a la conjonction mouvante, incertaine, des volontés, des désirs.
Pour le bonheur, pour le malheur, il n’y pas d’heure, d’agenda, il y a la rencontre qui foudroie, l’exubérance du rire après la traversée des déserts, le désir comblé, – ou bien, au contraire, l’oasis sans rivière, la fontaine remplie de sable, qui a, depuis longtemps, perdu le souvenir même de l’eau qui la traversa.
Pour l’amour, pour le désamour, pour la solitude, pour l’absence, il n’y a pas de saison, il y a la conjonction mouvante, incertaine, des volontés, des désirs.
Pour le bonheur, pour le malheur, il n’y pas d’heure, d’agenda, il y a la rencontre qui foudroie, l’exubérance du rire après la traversée des déserts, le désir comblé, – ou bien, au contraire, l’oasis sans rivière, la fontaine remplie de sable, qui a, depuis longtemps, perdu le souvenir même de l’eau qui la traversa.
6/3/18
- Loup-de-lune aime ceci
des matières et des sentiments
ondoie un filet d'encre
lui n'est point sujet à la mutation
même si parfois des reflets d'aubes transhumaines
lui donnent la brillance des regards de jais
et les patients contemplateurs
comme Michel Conrad
y trempent parcimonieusement la pointe de leur plume
sur des papiers fins
comme les mains tendues de l'air
ils composent des consonnes et des voyelles
et les transporte
la concorde de l'ombre et de la lumière
et les accomplit
le poème
humble chanteur des équilibres pérennes
Avec mon amitié,
Loup-de-lune