Un poème de Guillevic évoque le temps :
« Courte est la journée,
courts sont les jours,
courte encore est l’heure,
mais l’instant s’allonge
qui a profondeur ».
C'est assez dire que, si nous ne pouvons agir sur le rythme immuable des horloges, il nous faut, à toute force, œuvrer à une transmutation de l’instant, en faisant naître, en lui, une irisation, mille scintillements. Cette démarche alchimique ne peut être l’œuvre que de ces portes du miracle : l’amour et la poésie.
14/5/18
« Courte est la journée,
courts sont les jours,
courte encore est l’heure,
mais l’instant s’allonge
qui a profondeur ».
C'est assez dire que, si nous ne pouvons agir sur le rythme immuable des horloges, il nous faut, à toute force, œuvrer à une transmutation de l’instant, en faisant naître, en lui, une irisation, mille scintillements. Cette démarche alchimique ne peut être l’œuvre que de ces portes du miracle : l’amour et la poésie.
14/5/18