Chaque matin, je viens m’appuyer, près de la rivière, aux saules, ces buveurs d’eau insatiables. Les jours de grande crue, quand l’eau les entoure de toutes parts, il sont heureux comme des enfants qui pataugent dans les flaques.
La rivière n’est pas que la pourvoyeuse d’eau de ces arbres : quand le ciel s’y reflète, avant même qu’il ne lève les yeux, elle conte l’air du temps et irrigue de rêves l’âme du promeneur.
La rivière n’est pas que la pourvoyeuse d’eau de ces arbres : quand le ciel s’y reflète, avant même qu’il ne lève les yeux, elle conte l’air du temps et irrigue de rêves l’âme du promeneur.
28/11/18
Ils sont saules, les pieds dans l'eau, et pourtant pas tristes !
Belle image.
[WV]
:-)