Chacun de nos mots est une arme, une caresse, un curare, un népenthès. La vie nous apprend cela. Cet apprentissage, toujours, est leçon, nécessaire blessure.
Ces mots, qui n’ont pas de matérialité, s’ils sont maladroits, blessants, deviennent, pourtant, lourds et aussi ineffaçables que le granit.
Le mot engage, quand il est promesse, quand il est amour. Écrits dans l’élan, si le Temps fait son œuvre de destruction, ils signent nos trahisons.
Ils demeurent, pourtant, vecteurs d’espérance, sémaphores qui guident et évitent à l’âme les plus profonds abîmes.
Ces mots, qui n’ont pas de matérialité, s’ils sont maladroits, blessants, deviennent, pourtant, lourds et aussi ineffaçables que le granit.
Le mot engage, quand il est promesse, quand il est amour. Écrits dans l’élan, si le Temps fait son œuvre de destruction, ils signent nos trahisons.
Ils demeurent, pourtant, vecteurs d’espérance, sémaphores qui guident et évitent à l’âme les plus profonds abîmes.
6/12/18