Il y a des lignes de clivage aussi hautes que des murailles : celle, par exemple, qui sépare les admirateurs de Mozart des admirateurs de Bach. Pour ma part, je suis toujours resté devant la musique de Mozart comme un vagabond qui ne s’autorise pas à franchir le seuil d’une maison. En revanche, les « Suites » de Bach pour violoncelle seul m’ont toujours entraîné dans leurs sarabandes : mon âme, à perte de vue, y danse mieux que je n’ai jamais su le faire, dans la vie.
11/1/19