On entend, dans les textes de Montaigne, la voix de quelqu’un qui poserait sa main sur notre épaule et nous dirait : « je ne peins pas l’être. Je peins le passage. ». Cette perspective est, au fond, celle de chacun d’entre nous, puisque nous sommes, comme Michel de Montaigne, embarqués, et que, comme lui, nous ne faisons que « passer ».
1/6/19
"Dans la splendeur du soir" (1/6/19). Tous droits réservés