Nos vies, la beauté, l’amour, cette main qui écrit, tout sera cendres, un jour. Le Temps griffe les visages, tandis que, dans le regard, longtemps encore, brûlent les rêves, -- jusqu’à ce que, signant leur destruction, s’y éteigne l’ultime lueur. Devant cet anéantissement programmé, mes mots seront les témoins d’une flamme qui fut appelée à s’éteindre, comme le fut le papillon dansant dans la lumière, au soleil de l’été.
9/9/19
"Les papillons" (2017). Tous droits réservés.