Avec la vivacité de l’orpailleur qui cherche une gemme dans le sable des rivières, il nous faut saisir cet instant évanescent, sans cesse recommencé, fongible, volatile, car il est le « bateau ivre » de nos jours, la seule chose qui soit la vie. Nous n’avons que quelques secondes, pour « saluer [sa] beauté », pour dire notre amour, avant que le « nevermore », à jamais, ne l'emporte, aux détours du chemin.
19/9/19
"La rose de septembre" (20/9/19). Tous droits réservés.
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