« J’ai reconnu le bonheur au bruit qu’il faisait en partant » (Prévert). Quand survient cet éloignement du bonheur, s’ouvre une nouvelle ère, les saisons sont encore présentes, l’arbre joue encore à la marelle avec les saisons, le soleil éclaire toujours le monde, le cœur bat, les matins semblent les mêmes, la nuit est constellée d’étoiles, mais sont définitivement absents la douceur d’un regard et le timbre de cette voix qui sut trouver le sésame de votre cœur.
S’ouvre alors, dans le plus grand secret, une nuit intérieure, où jamais ne se lève l’aube, et que, seuls, connaissent vraiment ceux qui, un jour, s’y sont perdus.
S’ouvre alors, dans le plus grand secret, une nuit intérieure, où jamais ne se lève l’aube, et que, seuls, connaissent vraiment ceux qui, un jour, s’y sont perdus.
22/10/19
"L'automne" (22/10/17). Tous droits réservés.
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