Ce qui nous arrache des larmes, quelquefois, c’est, surgie d’on ne sait d’où, une joie qui confine à l'ivresse : comme se subliment les corps dans l’amour, de la même façon, dans la création artistique, le violon et l'archet, le pinceau et la toile, la plume et la page, inoubliablement, se conjuguent, se métamorphosent et donnent à entendre, à voir, enfin, ce que devrait, toujours, être la vie.
8/1/20
"Soleil d'hiver" (7/1/20). Tous droits réservés.