Dans un texte de Francis Jammes, « Le deuil des primevères », élégie seizième (1898-1900), un alexandrin est fait de la répétition des mêmes mots : « On ne sait pas. On ne sait pas. On ne sait pas ». Si le contexte nous donne à penser qu’il renvoie à la souffrance du poète, il me plaît d’élargir son interprétation à l’acte d’écrire tout entier : « on ne sait pas » ce qu’en écrivant l'on espère.
6/3/20
"La ronde des primevères autour des merisiers" (4/3/20). Tous droits réservés.
Inaugurales, ces petites fleurs indéfectibles du printemps, nous émerveillent à chaque fois.
Cela, tant l'image de leur palette haute en couleurs et du jardin
qui soudain, au matin frais, se révèle paysagé à l'envi
par bon nombre de ces petites élégantes...
hasia