Le ciel est âpre et n’a aucune complaisance,
on dirait que la nuit ne finira jamais,
vois-tu, je n’ai pas su profiter de ma chance,
en vain mon cœur qui bat, en vain le mois de mai ,
la solitude étend ses lourds rideaux immenses,
et l’écriture n’est qu’une sombre forêt,
sur l’océan des jours, plus de voile en partance,
sais-tu donc, seulement, ô combien je t’aimais ?
Nous sommes, chaque jour, pour le sort, des jouets,
il joue avec nos mots, avec notre silence,
grâce à Dieu, il nous reste un unique secret,
habitant au profond de nous, c’est l’espérance,
tout amour s’en nourrit, tout rêve s’en repaît,
saisissant chaque mot pour en faire un sonnet.
on dirait que la nuit ne finira jamais,
vois-tu, je n’ai pas su profiter de ma chance,
en vain mon cœur qui bat, en vain le mois de mai ,
la solitude étend ses lourds rideaux immenses,
et l’écriture n’est qu’une sombre forêt,
sur l’océan des jours, plus de voile en partance,
sais-tu donc, seulement, ô combien je t’aimais ?
Nous sommes, chaque jour, pour le sort, des jouets,
il joue avec nos mots, avec notre silence,
grâce à Dieu, il nous reste un unique secret,
habitant au profond de nous, c’est l’espérance,
tout amour s’en nourrit, tout rêve s’en repaît,
saisissant chaque mot pour en faire un sonnet.
25/5/20
"Le crépuscule sur la rivière" (24/5/19). Tous droits réservés.
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