La dernière plage, le dernier amour, le dernier infini, le premier matin, la première pensée, le premier refrain. Ainsi vont mes jours, ainsi vont mes nuits, ainsi court l’amour, ainsi le poème demeure sur la page où le vent s’attarde, tandis que tu es ma source de joie. Je n’ai plus le temps que de l’essentiel. Il me faut tracer sur la porte du temps l’amour qu’il me reste à vivre, avec le très peu d’encre qui reste dans l’encrier. Il me faut tourner trois fois ma langue dans ta bouche avant de te dire que la seule aurore est celle de tes yeux.
27/7/21
"Barque dans la brume_2_" (22/7/18). Tous droits réservés.